Dorner Shelley [EN COURS]

Physique & Caractère

Elle est belle, elle le sait. À regarder Shelley, il est quasi impossible, si ce n’est pas impossible, de ne pas parvenir à remarquer que Shelley adore mettre son corps fin et tout simplement athlétique, de tenues pour les moins diverses. Urbains, chic ou tout simplement négligée, elle porte quasiment de tout, convaincue que chaque vêtement en cette terre lui va à merveille. S'il y a bien une chose dont Shelley est fière, c’est de son visage constamment victime de moue boudeuse ou d’horribles grimaces, reste plus ou moins « magnifique » comme elle le penserait. Ses yeux noisette, elle les aime, c’est bien grâce à eux qu’elle en lance, des regards noirs. Sa chevelure volumineuse est très récemment rose, elle l’adore tout en ignorant la raison, tout comme son teint hâlé. Si l’on fait simple, il ne faut retenir qu’une seule chose, c’est qu’elle s’aime.


Mais la question la plus importante reste celle-ci : comment est Shelley ? Si l’on venait à lui demander, inutile de se demander pourquoi un râle des plus bruyants transperce les tympans d’autrui. Réfléchir à ce qu’elle est serait demandé un temps considérable pour elle et ça, c’est bien une chose dont elle ne raffole pas. Même pas du tout quand cela ne touche qu’à ce qu’elle n’aime pas. Et pourtant, elle le ferait. Elle se demanderait qui elle est, ce qu’elle est, rien que pour avoir une bonne raison de se plaindre par la suite.

Ce qui est et restera sûrement sûr, c’est que Shelley à très mauvais caractère.
     
Un regard traduisant son exaspération, contrastant avec un sourire moqueur et ravageur dévoilant toutes ses dents, Shelley est une grande peste. Elle est celle que l’on retrouve derrière soi, prête à faire ressentir une peur passagère et que l’on entend pouffer de rire une fois spectatrice d’un incident hilarant. Elle rira tant que cela ne reste pas très grave. Il est très clair de garder à l’esprit que Shelley donne peu d’importance à l’image que l’on a d’elle et se montre quasiment impassible quand on lui fait des reproches, cachant son éternel ennui derrière un rire ou un sourire, ce qui la pousse à ne plus s’étonner quand elle sent qu’elle est sur le point de se prendre une gifle et qu’il est temps de courir. Joue au chat et à la souris est très divertissant après tout, même si Shelley sait très vite inverser les rôles quand on fatigue « Princesse » et qui remonte très vite ses manches, déjà prête à frapper.

Il y a bien une chose à savoir avec Shelley, c’est qu’elle est violente et grande amie de ce qu’on appelle la rancune. Bien qu’aimant casser rien qu’en ouvrant la bouche, il arrive très souvent que ses poings rencontrent un visage.  

Shelley est une brute diabolique mais pas sans cœur. Comme chaque humain, elle sait apprécier et ne le cache pas pour autant. Elle maudit ces personnes se faisant passer pour des gros durs cachant un cœur en nougat. Son cœur en nougat, elle l’a et elle ne le renie pas. Elle ne voit pas l’utilité de faire cela, ce qui explique pourquoi lorsqu’elle aime  quelqu’un, elle ne le lâche plus et lui montrera volontairement qu’il peut compter sur elle « pour meilleur et pour le pire ».
Elle n’est pas qu’un être fait entièrement de défauts, elle le sait. Elle donne volontiers des conseils quand on vient lui en demander ou se contente d’écouter les plaintes d’autrui, offrant quelquefois son épaule pour que l’on puisse y pleurer. Shelley sait tendre la main quand on en a besoin et c’est ce pourquoi, une fois s’être bien marré du tout petit malheur d’une pauvre personne, elle n’a aucun mal à lui proposer son aide. Quitte à l’imposer s’il n’en veut pas, en faisant preuve d’autorité qu’elle ne laisse personne contester.
Shelley s’aime. Pourtant, elle ne se comprend pas entièrement.Elle ne comprends pas cet amour qu'elle pour le rose, ni même pour les chewing-gums-gums qu'elle mâche pratiquement tout le temps. Elle ne comprend ni cette fâcheuse tendance à taquiner son entourage ni cette affection qu’elle éprouve quelquefois pour lui. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est née pour réussir, née pour s’imposer. Une grande gamine, une ado des plus enfantines. Qui reste malgré tout positive et réaliste. Mais qui ne rejette ni l’amour ni la compassion. Un être extraverti et qui malgré être une enquiquineuse de première, est toujours première pour faire la fête, en entraînant ses camarades avec elle. C’est Shelley, tout simplement

Histoire

Dum apud Persas, ut supra narravimus, perfidia regis motus agitat insperatos, et in eois tractibus bella rediviva consurgunt, anno sexto decimo et eo diutius post Nepotiani exitium, saeviens per urbem aeternam urebat cuncta Bellona, ex primordiis minimis ad clades excita luctuosas, quas obliterasset utinam iuge silentium! ne forte paria quandoque temptentur, plus exemplis generalibus nocitura quam delictis.

Cum haec taliaque sollicitas eius aures everberarent expositas semper eius modi rumoribus et patentes, varia animo tum miscente consilia, tandem id ut optimum factu elegit: et Vrsicinum primum ad se venire summo cum honore mandavit ea specie ut pro rerum tunc urgentium captu disponeretur concordi consilio, quibus virium incrementis Parthicarum gentium a arma minantium impetus frangerentur.

Nam quibusdam, quos audio sapientes habitos in Graecia, placuisse opinor mirabilia quaedam (sed nihil est quod illi non persequantur argutiis): partim fugiendas esse nimias amicitias, ne necesse sit unum sollicitum esse pro pluribus; satis superque esse sibi suarum cuique rerum, alienis nimis implicari molestum esse; commodissimum esse quam laxissimas habenas habere amicitiae, quas vel adducas, cum velis, vel remittas; caput enim esse ad beate vivendum securitatem, qua frui non possit animus, si tamquam parturiat unus pro pluribus.

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