Rich Harassment

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♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫

Julia Glend
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We are the rich kings, You are the misery people
I'm Gorgeous, I hate the others.I'm fabulous. I can't understand the pepole who hates me.

I'm fucking Julia Glend.
Dans le miroir, j'ai l'air d'une petite chose fragile et mignonne, un peu comme un chaton à l'air égaré. Avec mes longues couettes hautes ondulées qui subliment mon visage arrondi et mes grands yeux étoilés, on ne peut pas dire que je suis vilaine, certainement pas ! Pour ajouter des arguments supplémentaires à mon apparence « kawaii », je camoufle mes élastiques disgracieux avec des gros nœuds roses aux rebords à dentelles blanches. Sans compter que j'ai ajouté des froufrous à mon uniforme sur les manches et sur les rebords de ma jupe. Et pour ne vraiment rien laisser au hasard, mon sac est rose bonbon avec des oreilles de lapin qui pendent sur les côtés.

C'est pour ça qu'on ne peut pas s'en apercevoir, pas vrai ?
Bien sûr que non !
Je suis siiiiiii adorable !  ♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫ 991997753

J'arpente les couloirs avec son emploi du temps sur mon smartphone à la coque semblable à l'apparence de mon sac. Un sourire béas s'affiche sur mon visage, ce qui devrait alerter les autres d'une catastrophe imminente. Mais que voulez-vous ? Des couettes qui se balancent si innocemment dans le dos ne peuvent pas appartenir à un petit démon mais à un petit ange !

Finalement, j'arrive devant le cours de baseball devant lequel je me plante en observant la fin. Certains des élèves m'ont déjà remarqué et je les salua avec vigueur. Si certains me dévisagent avec horreur - probablement ai-je fait quelque chose de mal ?  ♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫ 1366352721 - d'autres m'observent avec tendresse. Je reconnais quelques élites que je prends en photo pour les mettre sur les réseaux sociaux. Eux méritent de l'amour et des câlins !

Au bout d'un moment, le professeur annonce la fin du cours. Le soleil menace de se coucher mais j'ai encore le temps !
Je cours jusqu'aux vestiaires dans lesquels j'entre sans aucune gêne. Ils n'ont pas eu le temps de se déshabiller, de toute façon !
Avec ma moue adorablement habituelle, je m'adresse au principal concerné :

« Je suis désolée de vous déranger, mais j'ai besoin de Leopold Stern ! J'ai besoin de ton aide ! Vite vite, viens dehors ! »

Je lui adresse un rapide clin d'oeil et sors tout aussi rapidement du vestiaire. Je cours vers un mur qui nous permettrait de nous y cacher en se déplaçant un peu, et je reste visible.
J'ai hâte de commencer ! ♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫ 2452489282


Dernière édition par Julia Glend le Lun 3 Sep - 18:45, édité 1 fois
Leopold Stern
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Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons !

Leopold était très classiquement en train de s'étirer suite à son cours de base-ball hebdomadaire quand son monde s'était effondré pour la… combientième fois cette année déjà ?

Alors.
La mort de son père, une.
Apprendre qu'il n'avait laissé derrière lui que des dettes, deux.
Recevoir son défi pour le bal d'Halloween, ne pas pouvoir le réaliser et se faire griller pour ça, trois.
Découvrir que son colocataire, en plus d'être un sacré bavard, était un insupportable fouineur et fouteur de merde, quatre.
Réaliser que sa seule amie était une pimbêche particulièrement collante, cinq.
Recevoir un bouquet violet de la part des Délégués, six.
« La » voir débarquer dans les vestiaires, tandis qu'elle criait son nom, sept.

C'était donc la septième fois en moins d'un an que Leopold ressentait ce qu'il n'avait jamais ressenti auparavant : une envie folle de se terrer, de s'enfermer dans sa chambre et de ne jamais en sortir, de ne plus jamais parler, de ne plus jamais voir personne. Lui qui avait l'habitude de briller, il rêvait dans ces moments-là de s'éteindre à tout jamais, et de ne plus jamais reparaître aux yeux des mortels.

Elle était entrée dans les vestiaires des garçons sans toquer ni même prévenir ; une véritable tornade rose bonbon, qui pénétrait sans gêne ni pudeur dans l'univers de la virilité ultime. Certains joueurs du club de base-ball, dont Leopold, étaient torse-nu ; d'autres avaient même commencé à se diriger vers les douches en chahutant joyeusement. Quelques cris de surprise avaient fusé, rapidement remplacés par des rires assez lourds et deux-trois plaisanteries plutôt douteuses.

Elle était donc arrivée devant lui à toute vitesse, arborant son petit sourire faussement timide et ses grands yeux de lapin effarouché, réclamant sa venue en toute urgence.

Ce n'était pas que Leopold n'appréciait pas Julia, puisque tel était son nom.
C'était qu'il la détestait. Vous me direz qu'il détestait beaucoup de gens, et c'était vrai ; mais elle, plus que les autres. Elle n'était pas simplement nuisible, ou bruyante : elle était carrément dangereuse.
C'était, pour la définir selon les termes de Leopold, une sorte de Nana maléfique, à la bouille atrocement mignonne et à la méchanceté sans limite. Son air mignon l'avait trompé, les quelques premières fois où il l'avait croisé en salle d'étude ou dans les couloirs de la Hampton ; mais, dès lors qu'il l'avait vue s'en prendre à ses cibles, à ses proies, à ceux qu'elle choisissait avec précision et minutie, ceux qu'elle avait déclarés comme « nuisibles et méprisables », il s'était dit qu'il existait peut-être quelqu'un au monde qui aimait moins ses semblables que lui.

Il avait donc détesté de ton son cœur, de toute son âme le moment où son nom et son prénom avaient franchi ses lèvres, et c'est avec un sourire forcé qu'il avait acquiescé, lui indiquant ensuite d'un signe de tête de l'attendre… dehors.

Leopold se déshabilla prestement, essayant tant bien que mal de dissimuler la tension qui l'habitait désormais. Pourquoi il fallait toujours que ça tombe sur lui, ce genre de mauvais délires ?
Il se doucha tout aussi rapidement, ne se desserrant même pas les dents pour l'habituel commentaire dépité sur l'eau trop chaude des vestiaires, commentaire qui était pourtant un rituel dans le club de base-ball.

Tandis qu'il se rhabillait, un de ses camarades trouva excellente l'idée de taquiner Leopold sur sa mystérieuse convocation surprise.

« Eh bah dis donc Leo, on est pas sage ? On se fait épingler par les Délégués ? Note, vu comment elle est mignonne, ça me donnerait presque envie de faire des bêtises... »

Grand mal lui en prit, et le malheureux blagueur se vit instantanément gratifié du regard le plus noir que Leopold ait jamais lancé à quelqu'un de la Hampton (à part à De La Croix, peut-être) ; son rire s'étouffa presque immédiatement dans son gosier.

« Enfin j'disais ça pour déconner, hein… »

Le Year 13 ne lui accorda même pas un regard, même pas un instant d'attention. Il sortit de la pièce avec colère, claquant la porte avec fracas sur son passage. Arrivé dehors, il n'eut même pas le temps de reprendre ses esprits, même pas une minute, une seconde, un instant de répit avant de l'apercevoir, à quelques pas de lui.

Il s'approcha assez rapidement, pour ne pas dire brusquement, et il lui demanda d'une voix basse, plus rauque que d'accoutumée : « Que me vaut ta visite… inattendue ?  »
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Hayley était là où elle ne devait pas l'être. Comment ? Pourquoi ? Simplement parce qu'elle avait eu l'idée de venir s'entrainer sur la chorégraphie que le club de danse était en train de mettre en place. Et à cet instant précis, elle le regrettait presque.

La danse étant devenu quelque chose qui la passionnait sur plus d'un point, mais surtout parce qu'elle avait compris que cela lui permettait de canaliser un peu toutes ses pensées moroses, elle aimait bien venir s'entraîner seule quand elle ne devait pas passer du temps sur des devoirs qui, par moment, n'en finissaient plus. Aujourd'hui était l'un des rares jours où elle n'avait rien à faire pour le lendemain. Cette rareté si douce, elle avait pris la décision de l'user comme bon lui semblait. Ainsi, pendant que d'autres faisaient du Baseball ou du théâtre avec des professeurs compétents, elle, elle s'était mise à virevolter dans le gymnase. Un, deux, trois, quatre. Un, deux, trois, quatre. Elle répétait d'arrache-pieds, voulant perfectionner cette pirouette qui semblait se moquer d'elle à chaque fois qu'elle la réalisait. Elle n'avait rien de particulier, seulement... elle n'était pas habituée à danser sur la pointe des pieds. Littéralement, telle une ballerine, ce que leur professeur s'acharnait en ce moment à le faire entrer dans l'esprit et le corps des jeunes danseurs.

Mais voilà, après plus d'une heure d'entrainement et un début de saignement au niveau de l'un des ongles de ses pieds, la rouquine avait pris la décision de s'arrêter pour aujourd'hui. De toute façon, elle comptait bien étudier une petite heure durant pour les examens qui approchaient. Et puis, elle se sentait suffisamment détendue pour être sûre de pouvoir passer une bonne nuit. Elle s'était donc dirigée d'un pas souple, les épaules légèrement en arrière, en direction des vestiaires féminins pour se changer et profiter d'une bonne douche bien chaude. Les rires et éclats de voix du côté des garçons la rendirent curieuse mais elle préféra s'abstenir d'aller assouvir ce penchant, préférant terminer rapidement ses soins.

Elle n'avait pas pris suffisamment de temps. Elle aurait sans doute dû chantonner sous l'eau, ou bien encore danser plus longtemps. C'était ce qu'elle pensait quand elle vit, en sortant, l'une des Délégués en compagnie d'un jeune homme qui lui semblait vaguement familier. D'autant plus curieuse que lors des rires qui l'avaient stoppé quelques instants lors de son savonnage, elle décida de rester derrière le chambranle de porte pour tendre l'oreille. Et puis, elle voulait surtout savoir à qui Julia Glend parlait. Tout le monde avait entendu parler de la manière dont elle pouvait agir, malgré ses tenues adorables et son visage de poupin, s'était sans doute la plus mesquine et dangereuse des rois et reines de l'école. Dommage que le jeune brun lui tournait le dos, si elle voyait ne serait-ce que quelques secondes son visage... elle pourrait sans doute lui rendre son nom. Mais comme ça, elle n'arrivait pas du tout à se rappeler pourquoi sa carrure et cette coiffure lui parlait.


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Julia Glend
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Je regarde la porte des vestiaires qui ne veut décidément pas s'ouvrir. Quand un délégué donne un ordre, on se doit de le satisfaire le plus tôt possible ! Et puis, je me pose une question : comment ne pas courir me rejoindre ? Objectivement, je suis tellement adorable que tout le monde devrait vouloir satisfaire la moindre de mes envies dans la seconde où je la formule ! Alors pourquoi la porte reste-t-elle fermée ? Est-il en train de se pavaner devant ses coéquipiers en se vantant d'avoir tapé dans l'oeil de la plus mignonne des délégués ? Ou alors me connaît-il juste trop bien et redoute-t-il ce moment où il sortira des vestiaires ?

C'est pour contrer cette seconde éventualité que je suis entrée en trombe, devant tous ces garçons trempés de sueur. Il y a des témoins.
En plus d'être adorable, je suis si intelligente  ♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫ 3546335211

Je jette un coup d'oeil à mon téléphone et envoie des messages à Mercy, mais aussi à Ari. Moi, j'ai le droit de l'appeler "Ari" vu que je l'adore et que c'est mon amie ! Et puis, elle est tellement badass ! Elle impose le respect ! A peine entre-t-elle dans une pièce que le silence se fait !
Plus tard, je veux en imposer autant qu'elle ! Elle est mon modèle !

Enfin, en attendant, je ne vois toujours pas de Leopold Stern, Élite, qui s'enquiert de sortir de ces vestiaires. J'hésite même à faire une piqûre de rappel, mais ce n'est pas moi qui doit venir à lui, après tout. Mais l'inverse !
Certes, c'est moi qui désire le voir, mais c'est à lui de faire la démarche. Il faut respecter ceux qui sont plus forts que soi.

Après un rapide tour sur Twitter, je vois enfin le principal concerné qui sort. Il s'approche très rapidement dit-donc ! Et le ton qu'il prend ne me plaît pas. Un peu de tenue, enfin ! Je suis déléguée !  ♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫ 1610302863

« Que me vaut ta visite… inattendue ?  »

Erk, je rêve où il se permet d'être familier ? Certes, on a eu l'occasion de taper la discute une ou deux fois, mais quand même ! Je rappelle qu'il n'a même pas fait son gage lors d'Halloween ! Pour un Élite, c'est inadmissible.
Et puis, faire le joli cœur en prétendant ne pas comprendre pourquoi je suis là, ça me révolte et me dégoûte.

Je lui agrippe le poignet pour tourner dans l'angle où personne ne nous verra, et je le lâche aussitôt que c'est fait. Je n'ai pas envie d'être en contact avec un traitre plus longtemps que ça.

Je lève mon regard étoilé vers ses yeux moches, et je souris comme j'ai l'habitude de faire. Plan « Kawaii neeee ~ » enclenché !

« Je suis contente de t'avoir trouvé ! Mais je suis certaine que tu connais la raison de ma venue ! »

Je place mes mains dans mon dos, je me penche légèrement en avant et prends un air, soudainement, plus sérieux.
Je n'ai jamais dit que le plan « Kawaii neeee ~ » était vraiment cute... Non ?

« Cependant, je vais tout de même mettre les points sur les i, Stern. Le mot "déception" ne devrait pas apparaître dans le dictionnaire des Délégués, surtout lorsqu'il s'agit d'un de nos précieux Élites. Et puis, voir Ari déçue, ce n'est vraiment pas ce que je préfère observer. »

Je me redresse et j'inspire de toutes mes forces, avant de lui vendre mon regard meurtrier et mon sourire carnassier.
J'ai envie de lui arracher la peau, de lui extirper ses entrailles avant de les lui faire manger.
Mais un gage suffira pour cette fois, je suppose. Et Ari serait meurtri de voir un tel spectacle.

« Tu as bien vu ton bouquet lors du Earth Tour. Tu vas devoir nous prouver que tu peux encore rester dans les rangs des méga ultra privilégiés. Capisce ? »
Leopold Stern
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Dès qu'elle avait commencé à parler, malgré le ton caressant qu'elle s'était efforcée de prendre, Leopold avait senti son rythme cardiaque s’accélérer, son champ de vision se rétrécir, ses jambes se raidir.

Un seul mot d'ordre réussit à percer à travers le brouillard épais et tentaculaire de ses pensées : Ne. Pas. Avoir. L'air. Impressionné.

Ne pas lui faire ce plaisir. Pas à elle. Pas à cet endroit, à ce moment.
Quoi ?!
Qu'est-ce-qu'il racontait ? À personne, jamais, nulle part ! Il n'avait pas le droit. Il avait déjà tout foiré. Léonard. April. Solveig et ce foutu prof de littérature. Ce connard dans les vestiaires. Plus jamais ! Pas de nouveau. Pas cette fois...

Si tu as déjà tout foiré, qu'est-ce-qui t'empêche de continuer ? Tu t'es déjà assez bien ridiculisé, il me semble. Arrête de faire genre tu contrôles la situation, bonhomme. C'est passablement ridicule. Même cet abruti heureux de De La Croix a l'air plus à l'aise dans ses baskets que toi. Et puis franchement, à qui tu crois faire illusion ? Tu n'es plus rien. Soit ils le savent, soit ils le sauront bientôt. Il est encore temps de prêter allégeance, de la supplier à genoux, de lui proposer de faire n'importe quoi.

Cette voix... Était insupportable. Il ne la connaissait que trop bien, mais son discours était nouveau. Plus réaliste, peut-être ? Moins agréable, sûrement. Et très humiliant. Et très réducteur. Et… irréalisable. Il ne se mettrait pas à genoux. Il devait bien y avoir un moyen de la faire cesser ses gazouillis assassins, à la chienne de garde d'Ariana, non ?..

Essayant de paraître le plus maître de lui-même possible, il répondit d'un ton détaché, presque hautain à la pseudo mafieuse toute de rose vêtue qui lui faisait face.

« Eh bien… Il me semble que je n'ai jamais, excepté lors de cet… « incident », déçu les attentes des Délégués. Je n'ai pas peur de toi, ni des autres. Je suis un élite, et je me plierai au règlement. »
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Cachée, elle écoutait tout, absolument tout. Et en entendant enfin le nom du candidat aux réprimandes de Julia, Hayley ne put s'empêcher de faire les yeux ronds, un oh silencieux se formant sur ses lèvres. Stern, le gars de la rentrée, celui qu'elle avait malencontreusement sali. Elle ne pensait pas qu'il était du genre à décevoir les Délégués, au contraire. Elle avait eu l'impression qu'il était plutôt du genre à se comporter dignement.

La jeune fille ne put s'empêcher de passer la moitié de son visage pour regarder la scène. Le visage poupin de la Déléguée ne semblait pas du tout mignonne à cet instant. Hayley l'imagina en lionne et trouva la ressemblance équivoque. Etait-elle prête à dévorer le jeune homme. Certes, Hayley ne voyait qu'un bout des deux jeunes gens, et était même tentée de se rapprocher, mais elle sentait que cela serait une mauvaise idée. Craignant qu'on ne la repère, elle se déplaça pourtant rapidement de l'autre côté du mur où ils s'étaient cachés, pour mieux entendre. Curieuse jeune fille, elle risquait gros à agir de la sorte. Mais cette discussion à laquelle elle participait en secret l'intéressait plus que de raisons.

" ... pauvre Stern." ne put-elle s'empêcher de murmurer, espérant qu'on ne l'ait pas entendue. La réaction du jeune homme l'étonna d'ailleurs. Elle n'aurait jamais pu être aussi calme face à une Déléguée. Collée contre le mur, elle tentait de s'imaginer à la place de Stern. Elle en aurait les jambes qui flagolent, sans doute la voix tremblante par le stress et l’inquiétude et par dessus tout, elle se serait sentie humiliée, même si ils se pensaient à l'abri des regards et des oreilles. Toujours se méfier des murs comme on dit... Secouant la tête, elle se demanda si elle ne ferait pas mieux de partir.. mais quel gage il allait avoir à faire ? Elle se posait la question, et c'est sans doute la raison pour laquelle ses jambes refusèrent de suivre son premier instinct, la forçant à rester à cet endroit, l'oreille toujours tendue.


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Tout ce que me reflètent mes yeux perçants, c'est l'image d'un garçon totalement faible, sur le point de me proposer de me lécher les pieds tant il ne voudra pas de la punition que je lui ai concocté. Enfin, ce sera l'image que je verrai dans quelques secondes, ça, c'est sûr !

Je me redresse, pour avoir plus d'allure déjà, mais aussi parce que je commençais à avoir mal dans le bas du dos et dans mon cou à force de le regarder d'en bas. Même si, techniquement, d'un point de vue statuaire, c'est moi qui le regarde de haut. Si seulement je n'étais pas si petite ~ En même tant, je ne serais plus mignonne !

Pour rattraper mon retard, je me hisse sur la pointe des pieds.

« Eh bien… Il me semble que je n'ai jamais, excepté lors de cet… « incident », déçu les attentes des Délégués. Je n'ai pas peur de toi, ni des autres. Je suis un élite, et je me plierai au règlement.  »

Une fois, mon coco, c'est déjà trop ! Si on t'a accordé notre confiance, ce n'est pas pour rien ! Et avoir déçu, qui plus est, Ariana Ford... Mon garçon, la seule chose qui est grande chez toi, c'est ta taille ! Alors, reste.à.ta.place.
Et puis... Il n'a pas peur de moi ? Vraiment ? Je serais presque vexée, rhôôôô !  ♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫ 1288728014

Je lui offre mon plus beau sourire carnassier avant de lui souffler :

« Crois-moi, tu vas vite changer d'avis. »

Je pose mes pieds à plat sur le sol avant de lever l'index, un air moralisateur sur le visage.

« Décevoir une fois, mon cher, est déjà trop. Tu devrais le savoir puisque tu te plies au règlement. Mais on va rattraper ça ! Que dis-tu de remplacer le gage que tu n'as pas accompli par un autre que tu ferais mieux de faire pour sauvegarder ta place d'Élite ? Non négociable ! »

Je me racle la gorge, et garde quelques secondes de silence histoire de faire durer le suspense ! Après tout, ce gage est si parfait que je demanderai une autopsie de mon cerveau pour connaître mon niveau d'intelligence lors de ma mort ! Je leur donnerai même mon cerveau tiens ! Par contre, on ne touche pas à mon corps ni à mon visage, hors de question de détruire ce petit cadeau de la Nature ~

« Je suppose que tu es au courant qu'on compte faire quelque chose pour Pâques ! Il y aura même une petite remise de récompenses pour ceux qui réussiront le petit concours qu'on a concocté ! De plus, il y a une toute petite rumeur qui circule, mais moi, elle m'intéresse. Je compte allier les deux ! »

Je me balance sur les deux pieds, prête à achever ce petit qui ose me tenir tête. Je veux voir le dégoût, la peur, la crainte, le désespoir sur son visage. Je veux le voir comprendre qu'il aura une réputation tellement abominable après avoir fait ce gage que tout ce qu'il aura encore, ce sera son titre d'Élite. Il sera tellement au fond du gouffre que tout ce qu'il pourra faire, ce sera nous obéir au doigt et à l'oeil.
On aura notre petit chien ! Wouf wouf !

« Je me suis toujours demandée si Léonard De La Croix était bel et bien gay. Alors, pour être sûr, tu devras lui faire une belle déclaration flamboyante lors de la remise des récompenses du prochain événement, devant tout le monde ! »

Wouf wouf ! Ha ha !
Leopold Stern
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Ses pieds sur le sol, un tremblement de terre dans son ventre.
Son index levé vers le ciel, une épée incandescente plantée dans son cœur.
Son murmure, sourd et tranchant à la fois, un coup de tonnerre dans son âme.

Avait-il réellement tressailli, ou bien était-ce seulement sa confiance en lui-même qui s'ébranlait, une fois de plus, une fois de trop, une dernière fois ?

Qu'il le veuille ou non, Leopold se savait suspendu à ses lèvres tout comme il s'agrippait passionnément à l'espoir fou que son gage ne serait pas si terrible, qu'elle ferait preuve de magnanimité, qu'elle ne serait pas aussi vile qu'elle en avait l'air. Il se savait fou d'espérer cela, mais il savait aussi que sans cet espoir, il basculerait instantanément dans la démence.

Tandis qu'elle lui expliquait qu'il n'aurait -bien évidemment- pas son mot à dire sur le gage qu'elle lui donnerait et qu'il serait obligé de l'effectuer, il se vit, misérable, hocher doucement de la tête. Vaincu, il était vaincu. Le combat est terminé, soldat.

Ouf.

D'une certaine façon, c'était apaisant, la reddition. Plus à penser. Plus à réfléchir, à regretter, à calculer, à paraître. On avait qu'à obéir. C'est simple, obéir. Et puis, on est jamais coupable quand on obéit, si ? Après tout, ce n'est pas de notre faute.

Le voilà de nouveau devenu spectateur de sa propre vie. Comme quand son père était là et décidait de sa vie. Comme lorsque la colère l'avait envahi, ce terrible soir d'automne, face à Léonard. Comme lorsque l'alcool avait pris le contrôle de son corps et de son esprit, ce mystérieux et terrifiant matin d'hiver. Il abandonnait, il s'abandonnait.

« Je suppose que tu es au courant qu'on compte faire quelque chose pour Pâques ! »

Oui. Peut-être. Sûrement. Ils avaient dû en parler, dans la salle d'étude réservée aux Élites. L'information lui disait vaguement quelque chose... Mais il n'avait strictement aucune idée de ce que cela pouvait être, et pour être tout à fait honnête, il s'en fichait royalement.
La déléguée continua son discours à vitesse réelle, tandis que Leopold l'entendait avec un temps de latence grandissant. Les mots de la jeune fille se déformaient peu à peu, s'allongeant de plus en plus à chaque instant qui passait. Le monde se distordait entre eux, mais Leopold était le seul à s'en rendre compte. A force de fixer le visage de Julia, il commençait à le percevoir comme un ensemble de couleurs et d'ombres, et non plus comme un visage constitué de divers éléments indicibles. Elle n'était plus si effrayante, vue comme ça.

Elle s'arrêta de parler, sûrement pour ménager son effet, et Leopold, comme mû par un instinct sauvage, s'approcha plus près d'elle, comme pour la presser de le libérer définitivement, comme pour la supplier d'annoncer sa sentence. Il voulait la saisir par les épaules, la secouer, l'obliger à cracher le morceau. Vite. Plus vite.

Rien ne pourrait être pire que cette attente.
Que pouvait-elle lui demander, de toute façon ? Dénoncer quelqu'un ? Il avait déjà le coupable idéal, dans sa propre chambre. Dénicher des informations compromettantes sur quelqu'un ? Il n'aurait qu'à écouter Anna -pour une fois- : elle qui était au courant de tout ce qui passait à la Hampton, elle lui donnerait bien le nom de quelqu'un à faire couler. Écrire une ode à la gloire des Délégués ? Pourquoi pas, il n'aurait qu'à bien le tourner pour que ça passe pour un acte engagé et positif à l'égard de la politique de l'école.
Non, rien ne pourrait être pire que cette attente.... à part si elle avait découvert cet honteux secret qui le rongeait depuis la rentrée. Mais non, c'était impossible. Si elle l'avait su, elle n'aurait pas hésité à l'humilier publiquement, il en était certain. Et rien que le fait de savoir cela, malgré la terreur sourde que lui faisait ressentir cet entretien, cela le libérer d'un si grand poids qu'il aurait pu sauter de joie, danser jusqu'à l'épuisement, chanter jusqu'à se briser la voix.

En à peine un silence, un odieux silence créé pour l'angoisser encore plus, il avait retrouvé confiance. Rien ne pouvait être aussi terrible que ce qu'il risquait depuis le début de l'année. Il accomplirait sa tâche le plus rapidement possible, sans trop se faire remarquer, ou au contraire, en se faisant passer pour un saint, et c'en serait fini de tout ça ! Il serait libre, et n'aurait plus qu'à attendre discrètement les derniers examens, la remise des diplômes, et il serait libre ! Son père pourrait être mort, suicidé et bafoué, il n'en aurait plus rien à faire !

Et là… elle prononça les mots à ne pas mettre dans la même phrase. Du style Léonard De La « Putain de sa mère » Croix, gay et déclaration publique.

Sa bouche s'entrouvrit et resta ouverte quelques instants, sans qu'aucun son ne puisse en sortir. Dans ses oreilles, par contre, un bourdonnement intense s'était déclenché. Son souffle s'accéléra, des points noirs apparurent au centre de sa vision, comme s'il allait perdre conscience. L'air frais de cette fin d'après-midi était désormais pour lui un vent glacé qui lui mordait les joues, les mains, le cou.

Seuls quelques mots, murmurés, non, soufflés, non, implorés, parvinrent à franchir ses lèvres.

« Mais… je… Non… ne suis pas gay... »

Il passa ses mains sur son visage, et la tempête explosa.

« Et même ! D'où ce connard serait amoureux de moi ? Je… Je ne peux pas faire ça ! Avec cette petite pédale, avec cet abruti ! C'est… C'est injuste ! Il y a forcément d'autres moyens de savoir ça ! »

Il imaginait déjà la scène… et cela le révulsait. Non. Non. Non. Pas ça. Pitié. Plutôt crever.
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Hayley ne voyait plus les visages, ne discernait pas non plus les fibres de leurs corps réagirent avant les paroles mais elle se doutait que c'était tendu entre les deux jeunes gens. Elle-même sentait de la tension dans chacune des fibres de son corps. Certes, c'était sans doute lié à son entrainement quelques instants plutôt, mais elle mettait ce stress sur le coup de la conversation qu'elle écoutait. Déjà, elle craignait de se faire prendre la main dans le sac, ensuite, elle craignait que le gage soit monstrueux. Tout le monde savait comment était Julia, personne ne voulait avoir à faire avec elle.

Mais Hayley gardait l'oreille tendue, prête à entendre la moindre phrase, la moindre information. Elle se sentait horrible de vouloir à tout pris connaitre la sentence réservée au jeune homme. Elle était même tentée d'aller poser une main réconfortante sur l'épaule du jeune homme, juste pour lui dire qu'elle le soutenait. Hors, si elle était restée derrière le mur, ce n'était clairement pas une forme de soutien, mais plutôt un moyen pour elle d'assouvir sa curiosité maladive. Et quand, finalement, le couperet atteignit sa cible de l'autre côté du mur, elle se sentit horrifiée. C'était ignoble, pire, monstrueux. Elle se demandait maintenant pourquoi elle avait autant été chamboulée par son bouquet. Et si elle était la prochaine ? Et si on lui réservait le même genre de sort au moindre écart ? Que ferait-elle ? Et est-ce qu'elle pouvait laisser une chose pareille arrivait à ce Stern ? Que devait-elle faire dans le fond ? Rester derrière le mur telle la fouine qu'elle était ou sortir au grand jour, prendre sa cape d'Héroïne et venir au secours du jeune garçon ? Hayley n'avait aucune idée du comportement à adopter, elle en avait même la gorge nouée.

En entendant les quelques joutes verbales de Leopold pour se défendre, elle se sentit d'autant plus mal à l'aise. Elle ne pouvait pas rester comme ça, c'était inconcevable. Il avait l'air dans tous ses états, comme si le pire venait de lui arriver. Et elle, elle qui détestait tant l'humiliation, pouvait-elle seulement envisagée de partir tranquillement et ne pas agir ? Non, évidemment que non. Prenant une profonde inspiration, espérant y puiser un courage qu'elle n'avait pas à l'instant, serrant les poings.... elle sortit de sa cachette, un visage légèrement déformé par une fausse colère, une façon de faire croire que cette situation la mettait hors d'elle. Certes, c'était clairement le cas, mais c'était dur de l'afficher sereinement. Alors, elle se forçait quelque peu tandis qu'elle se dirigeait droit sur Julia, avec une confiance étonnante. Elle posa un doigt sur le torse de la jeune fille, lui lançant son regard le plus noir.

" Vous n'avez pas le droit d'humilier les gens de la sorte ! C'est inadmissible ! Ca vous fait jubiler de persécuter les gens comme ça ? En quoi vous êtes plus digne que lui ou moi ? Pour un défi stupide en prime ! Vous n'êtes rien, que du semblant et toujours du semblant. Je me demande ce que ça vous ferait de vous faire humilier vous aussi, comme vous le faîtes supporter à tout ceux d'entre nous !" s'exclama la jeune fille. Dans son esprit, cela sonnait beaucoup mieux, d'ailleurs, elle en venait presque à regretter d'avoir haussé la voix, d'être là à menacer Julia Glend, le Monstre. Mais c'était trop tard, et Hayley devait garder la face.


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Julia Glend
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We are the rich kings, You are the misery people
I'm Gorgeous, I hate the others.I'm fabulous. I can't understand the people who hates me.

I'm fucking Julia Glend.
Si je disais que je ne me délecte pas de la scène, ce serait du pur mensonge. Voir son regard changer du tout au tout, c'est un vrai délice. Avec son air de poisson qui ne peut plus respirer, j'ai l'impression d'être au Paradis ~ Mais qui n'aime pas observer la dégénérescence des autres ? De leur réputation, de leur vie toute entière ! Le mieux, c'est quand ils s'en rendent compte... C'est absolument divin de voir l'espoir se faire assassiner sous leur yeux... Et surtout dans leur regard.

Mais je dois bien admettre que j'ai eu tort. Je ne vais pas faire de lui notre chien, non. Je vais faire de lui notre pantin ! Quand je vois sa réaction, je me dis que si je contrôlais ses membres et sa voix, ce sera tout pareil !
Je l'aime bien, finalement. Parce qu'il fait tout ce que j'aime : il se projette et aperçoit sa fin prochaine. Ma main qui tient mon téléphone tremble, j'ai envie d'immortaliser ce moment, de faire un selfie avec ce garçon qui se mord les doigts d'avance... Grr, pourquoi je ne peux paaaas ?!  Saletés de conventions sociales ! ♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫ 2422520708

« Mais… je… Non… ne suis pas gay... »

En soi, mon coco, je me fiche que tu sois gay ou non tu sais. Ce gage est simplement un prétexte pour te faire tomber et que le seul rebord auquel tu puisses te raccrocher, ce soient tes tous puissants Délégués. Que tu leur prêtes allégeance pour toujours.
Ça t'apprendra, sale vermisseau, à rompre notre contrat. Les Élites qui se pensent suffisamment haut pour éviter de réaliser les souhaits des Délégués, ça me soulève le coeur. Tu ne seras jamais un Dieu, tu resteras pour toujours un insecte remplaçable.

« Et même ! D'où ce connard serait amoureux de moi ? Je… Je ne peux pas faire ça ! Avec cette petite pédale, avec cet abruti ! C'est… C'est injuste ! Il y a forcément d'autres moyens de savoir ça !  »

Je me mets à exploser d'un rire adorablement moqueur. Sérieusement ?! Par Ariana Ford, j'ai bien entendu ?! "Il y a forcément d'autres moyens", "C'est injuste", "ne peux pas" ?! Ooooh, s'il savait à quel point il me fait plaisir à me supplier comme ça ! Allez, j'enregistre tout ça pour pouvoir le ressortir plus tard, parce que c'est absolument magique !
"Et même ! D'où ce connard serait amoureux de moi ? Je… Je ne peux pas faire ça ! Avec cette petite pédale, avec cet abruti ! C'est… C'est injuste ! Il y a forcément d'autres moyens de savoir ça !"
Et encore une fois ! Que je sois certaine de m'en souvenir ! Je le noterai dans mon portable plus tard !
"Et même ! D'où ce connard serait amoureux de moi ? Je… Je ne peux pas faire ça ! Avec cette petite pédale, avec cet abruti ! C'est… C'est injuste ! Il y a forcément d'autres moyens de savoir ça !"
Je ne peux pas me permettre de l'oublier !
"Et même ! D'où ce connard serait amoureux de moi ? Je… Je ne p-"

« Vous n'avez pas le droit d'humilier les gens de la sorte ! »

Qué ? Qui c'est encore, ce moucheron ? Qui, en plus, ose me toucher ?!
Je me recule, le regard sévère. Je ne supporte pas qu'un insecte me touche. Que me veut-elle, elle ? Elle se prend pour qui ? La sauveuse des petites gens ? De la plèbe ? Des pauvres ? Des oubliables ? Des remplaçables ?
Quelle idiote. Elle n'est même pas mignonne ! Elle est terriblement vilaine, avec les traits aussi durcis ! Même moi, quand je suis en colère, je suis bien moins laide ! En même temps, quand on se base sur un visage aussi adorable, c'est difficile de faire ne serait-ce qu'un peu moche  ♫♪♫ Réprimander ? Ce n'est pas mon genre voyons ! ♫♪♫ 3287979753

« Ca vous fait jubiler de persécuter les gens comme ça ? »

Oui.

« En quoi vous êtes plus digne que lui ou moi ? »

L'argent, la position sociale, la réputation, l'intelligence, la beauté. Tout en fait.

« Pour un défi stupide en prime ! Vous n'êtes rien, que du semblant et toujours du semblant. Je me demande ce que ça vous ferait de vous faire humilier vous aussi, comme vous le faîtes supporter à tout ceux d'entre nous ! »

« Calme-toi, Quasimodo. Je t'ai pas causé, à ce que je sache. »

Je m'empare de mon smartphone et m'empresse de prendre un cliché de la fille qui me l'enregistre automatiquement sur mon Drive. Bon, déjà, ça, c'est fait.
Je croise ensuite les bras et tape du pied. Elle me tape sur le système, le Bossu de Notre-Dame.

Attendez... Elle était là... Depuis le début... ?
Je soupire et lève ma main pour balayer l'air, comme pour lui ordonner de partir.

« Va-t-en, Quasimodo. Je ne m'occupe pas des cas dans ton genre. Je suis sûre qu'un autre Délégué beaucoup plus sévère que moi s'occupera de toi, si ce n'est pas déjà le cas. Et je crois que tu ne fais qu'aggraver le cas de notre pauvre Leopold Stern. Si tu es encore là dans la minute qui suit, ce qu'il aura comme gage sera cent fois pire. Pareillement si je t'entends encore une seule fois. Et si j'apprends que cette discussion s'est ébruitée, j'irai t'étrangler, capisce ? »

Je pose alors mon regard sur le principal concerné, ignorant totalement Quasimodo. Pour moi, ce nuisible est déjà parti.

« J'avais dit :"Non négociable". Et que tu sois gay ou non ne change rien au gage. Tu aurais pu être zoophile que je t'aurais imposé la même chose. »

Je lui offre mon sourire le plus mignon qu'il soit, avec les joues un peu rosies. Je penche la tête légèrement sur le côté, la voix devenant un peu plus fluette et innocente ~ ♥️

« Alors je compte sur toi ~ ♥️ »

Je lui tourne le dos et m'en vais en sautillant, les yeux rivés sur mon téléphone. Mes couettes de fille adorable se balancent dans mon dos, me donnant l'allure d'une jeune écolière sans défense.
Kyaa, je suis à croquer ♥️
Leopold Stern
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Elle rit.
Elle rit.
Voilà ce qu'elle fit lorsqu'elle entendit Leopold.

Elle se moquait de ce que cela voulait dire pour lui de faire cela publiquement, elle se fichait de savoir s'il allait devoir, en exécutant cela, faire un croix sur tout ce qu'il avait patiemment, minutieusement, laborieusement bâti ces dernières années, usant des rires de complaisance et des sourires hypocrites comme de briques pour bâtir son royaume.

Ou… non. Bien sûr que non, elle ne s'en moquait pas. Au contraire. Ça la réjouissait de savoir tout ce qu'il allait perdre. Oh, certes il garderait cette cravate dorée, étau brûlant, châtiment des riches, des élus, mais il perdrait tout le reste : relations, respect, influence.  Alors, enfin, son sort serait pire que celui d'un chien. Paria parmi les élites, exilé dans sa tour d'ivoire par les mêmes personnes qui l'avaient sorti de la masse quelconque des élèves quelques années auparavant.
Ça n'était pas tant l'acte en lui-même qui le terrifiait, c'était les conséquences. Elle voulait le forcer à faire quelque chose qui provoquerait indirectement sa chute.
Elle voulait l'obliger à tomber seul, seul face à tous, et c'était là toute la virtuosité de la chose.
C'était… Génial. Brillant. Machiavélique.

Elle rit.
Elle rit, et il hurla. Oui, intérieurement, il hurla. De rage, de peine, de désespoir. Il voulait que tout s'arrête, maintenant.

Pendant un instant, il eut l'impression que c'était le cas. Les feuilles arrêtèrent de remuer dans les arbres, son cœur s'arrêta de battre, le rictus de la déléguée se figea en un éclat de rire monstrueux.

Et là, soudainement, comme pour lui servir de transition, un rouge puissant, violent et maternel à la fois envahit sa vision. Comme une vague d'hémoglobine, ou un buisson de roses en mouvement, ou encore un torrent de lave.

Cette tornade rougeoyante saisit alors Julia par les épaules, lui déversant dessus un flot de reproches concernant le traitement qu'elle infligeait à Leopold. Celui-ci resta de marbre, incapable de savoir comment réagir. Devait-il bénir cette apparition fantastique de lui accorder un peu de répit en attirant l'attention de Julia ? Devait-il la craindre, d'avoir entendu toute la conversation qu'il venait d'avoir avec la déléguée ? Devait-il la haïr, de risquer d'aggraver son cas ainsi, en prenant sa défense ?

Il n'eut pas vraiment le temps de choisir, et, alors que la déléguée faisait un geste pour dégainer son téléphone portable, le tournant vers l'inconnue, il fit alors la chose la plus instinctive qui lui vint à l'esprit : il attrapa la jeune fille par les épaules, la tournant vers lui et tentant ainsi de la dérober à l’œil impavide et froid du smartphone.

Clic.

Malheureusement, il agit une seconde trop tard, et ne put empêcher la déléguée de ficher cette personne innocente. Lui, même s'il trouvait cela injuste, même s'il aurait tué pour ne pas être sa cible, il avait tout de même au fond de lui l'impression qu'il l'avait bien cherché, que c'était normal de s'exposer à ce genre de situation lorsque l'on acceptait de faire partie des Élites. Mais elle… cette jeune fille qu'il tenait maintenant dans ses bras, elle n'avait rien fait à part agir stupidement, elle n'avait rien à voir avec tout ça.

Mais ça, Julia n'en avait rien à faire. Elle reprit son ton sourdement agressif de roquet aux dents très acérés, le genre de clébard trop petit pour ne pas être hargneux, et menaça très ouvertement Hayley, que venait de reconnaître Leopold. En même temps, comment aurait-il pu ne pas reconnaître celle qui avait réussi à lui gâcher la journée de la rentrée ?

Sans même prendre le temps d'être surpris par son propre geste, sans même prendre le temps de se rendre compte que le dégoût qu'il éprouvait pour Julia et pour lui-même était cent fois supérieur à celui que lui causait la proximité de l'indiscrète, il la lâcha et la repoussa doucement mais fermement. Il ne lui dit rien, se contenta de secouer sa tête de gauche à droite, comme pour lui intimer de fuir, de fuir le plus loin possible de cette querelle qu'elle n'aurait pu comprendre.

Ignorant royalement Hayley, la déléguée reprit la parole, pas le moins perturbée du monde, et s'adressa d'un ton impérieux à Leopold. Pour une fois, des réparties toutes plus acides les unes que les autres lui montèrent instantanément aux lèvres, mais il se fit souffrance pour ne pas les laisser s'échapper. Il ne pouvait pas, il ne devait pas envenimer la situation plus qu'elle ne l'était déjà. Il se contenta d’acquiescer, la mine sombre et les bras ballants, son esprit ayant des difficultés à réaliser quel genre de pacte diabolique on venait de lui faire signer.
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A chaque battement de coeur, à chaque respiration, une multitude de molécules d'adrénaline parcourait le corps de la jeune fille. Les joues rosies par l'excitation et le stress de la situation, elle se sentait audacieuse. Et c'était peu dire. Elle ne connaissait qu'un seul élève qui avait osé se plaindre du comportement des Délégués, à l'Earth Hour, et au vu de l'humiliation publique, Hayley se demandait ce qu'on allait lui réserver maintenant qu'elle avait presque menacer Le Monstre.

Hayley ne fut même pas étonnée que Julia ne la prenne pas au sérieux. Elle se croyait au-dessus de tout, pourquoi aurait-elle été outrée plus que de raisons par le comportement de la rouquine ? En entendant le surnom qu'elle lui attribua, la rousse ne put s'empêcher de sentir la colère lui tordre les boyaux, au point que les pavillons de ses narines palpitaient au rythme des battements de son coeur. Elle n'eut pas de le réagir en voyant le smartphone narguait son regard tandis qu'elle se retrouvait une seconde plus tard entre les bras de Leopold. Hayley en fut surprise, à telle point qu'elle en oublia de répondre au Monstre. Cette dernière partit bien vite d'ailleurs et Hayley se retrouva de nouveau hors des bras de Stern. Tant mieux, elle ne se sentait pas très à l'aise dans cette posture sauf qu'elle n'osait rien dire.

" Je... hum... désolée. J'ai entendu une partie de la conversation et du coup... je pouvais pas la laisser agir ainsi.... je n'ai pas vraiment penser aux conséquences." déclara-t-elle après plusieurs secondes de silence. Elle ne savait pas vraiment quoi dire. Evidemment, elle n'avait pas mentionné le fait qu'elle avait entendu intentionnellement l'ensemble de la conversation, pour ne pas se compromettre ou s'attirer plus d'ennuis que nécessaire.

Hayley resta plantée là, se demandant comment soutenir le jeune homme qui semblait anéanti face à elle. Et elle comprenait parfaitement qu'il se sente comme ça. C'était dur comme coup, et exagéré en prime. Si ça avait été la situation inverse, qu'aurait-elle fait après tout ? Pas grand chose. Elle n'était même pas sûre que quelqu'un serait venu à son secours comme elle l'avait fait pour lui aujourd'hui. Mais qu'est-ce qui avait pu lui passer à l'esprit ? La rouquine n'arrivait pas à se remettre de la façon dont elle s'était mise en danger. Et pour qui en prime ? Un quasi-inconnu ! Elle ne connaissait que son nom ! Et pourtant, voilà qu'elle avait littéralement sauté dans la gueule du loup.

" J'ai été folle non ?" ironisa-t-elle, un demi-sourire aux lèvres. Elle se sentait vraiment affreuse pour le coup. Et si la situation avait été pire pour lui ? Elle était vraiment irréfléchie et maintenant que l'adrénaline avait quitté son sang, elle se sentait stupide.

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Leopold Stern
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Le départ de Julia fut suivi d'un grand silence. Silence consterné et interrogateur pour Leopold, qui n'arrivait pas à savoir comment réagir. Silence plus gêné pour la rouquine, qui paraissait vouloir le briser mais ne pas savoir comment. Elle finit donc par s'excuser, hésitante. Ainsi, elle avait entendu une partie de la conversation, mais quoi exactement ? Cela avait-il vraiment une quelconque importance ? Sa réputation serait définitivement ruinée d'ici quelques jours, alors bon, qu'elle en sache un peu plus que les autres…

Il se contenta de hocher la tête, yeux ronds comme des billes et bouche close. Il lui semblait qu'il n'avait rien à dire.
Merci ? Pourquoi ? Pour s'être mise en danger inutilement et avoir failli empirer les choses ?
Dégage ? Bof, il se voyait mal lui balancer ça après ce qu'elle venait de faire.
Pourquoi ? Ouais, à la limite, cela lui paraissait être la meilleure des questions.

Mais Leopold n'avait pas vraiment envie de parler. À vrai dire, il était plutôt occupé à chercher à savoir s'il devait fondre en larmes ou éclater de rire. Après tout, qu'est-ce-qui aurait pu plus mal tourner que ça ? Est-ce-que ce foutu défi de merde d'Halloween aurait pu avoir de pires répercussions que ça ?

Au final, ce fut Hayley qui brisa de nouveau le silence.

Il la regarda plus intensément encore. Un sourire bref passa sur son visage, et il tenta de refréner l'hilarité qui montait en lui en se mordant la lèvre inférieure. Ce fut peine perdue, et il éclata alors de rire. D'un rire fort, sincère, absolument pas moqueur. Le genre de rire qu'il n'avait jamais habituellement. Il rit, encore et encore, prit sa tête entre ses mains, comme s'il essayait de cacher son visage. Si elle est folle, je ne dois pas être loin derrière, et cette pensée ne fit qu'accentuer son hilarité.

Il expira bruyamment quelques fois, comme s'il espérait chasser sa joie, comme s'il espérait chasser le sentiment inconnu qui l'envahissait désormais.
D'une voix tremblotante, un peu aiguë, dans laquelle on pouvait encore entendre son gloussement, il lui répondit laborieusement, presque en apnée pour s'empêcher de rire de nouveau.

« Ouah. Sans vouloir te vexer, je n'arrive pas à savoir si c'était très courageux ou bien très très con... » Et son fou rire le reprit instantanément, rendant la fin de sa sentence presque incompréhensible.

Dément. Désespéré. Libéré. Un rire fou. Ouah. C'était donc ça, être vivant ? C'était être capable de se manger une mandale, de souffrir et de se relever après ? Ça n'était donc pas fuir, courir, se cacher sans cesse en espérant éviter les coups ?

Une fois qu'il se fut définitivement calmé, il reprit : « Si tu es folle, alors nous faisons la paire. Je te proposerai bien un café, mais non seulement je suis fauché comme les blés -et il imagea sa parole en retournant l'intérieur de ses poches, intérieur désespérément vide-, mais en plus j'aurais bien trop peur que tu ne fasses de nouveau un sort à ma chemise. »
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Hayley restait stoïque. Toujours sous le coup de l'émotion, elle avait à peine réussi à prononcer quelques mots, pas vraiment sereine de la suite. Puis vint l'éclat de rire. Inattendu, soudain. Et Hayley fit les yeux ronds, se demandant ce qui valait un tel rire avant de commencer doucement à se détendre, à sentir ses muscles se décontractaient un à un avant de rejoindre le rire de jeune homme. Etait-ce pour eux un moyen de relâcher la pression ? Elle se sentait comme les ballons de baudruches. Gonflés à bloc, puis une fois une petite ouverture faite, la baudruche s'envolait dans un sifflement strident. Voilà l'image qu'elle avait à l'esprit face à cette hilarité générale.

Cela ne dura qu'un instant, mais Hayley se sentait déjà mieux. Comme si le rire lui avait permis de retirer toute l'inquiétude qu'elle avait ressenti suite à son acte irréfléchi. Mais la réaction du jeune homme l'avait amusé et il est vrai que c'était un peu con quand même d'avoir fait ça. Tout ce qui comptait, c'est qu'au moins cela avait permis de faire partir Julia Glend, laissant enfin Leopold respirait et, pour cela, Hayley était un peu fière d'elle quand même.

La remarque sur le café faillit faire repartir la rouquine dans un rire fou, cette dernière ayant toujours quelques spasmes qu'elle retenait pour ne pas partir dans un nouveau fou rire incontrôlable tandis qu'elle essuyait un de ses yeux légèrement humide suite à l'hilarité générale.

" Aucun soucis, il ne vaut mieux pas tenter le diable." répliqua-t-elle alors avec un sourire avant d'ajouter " et puis, ce serait plutôt à moi de t'offrir un verre je pense, je pense que je dois toujours me faire pardonner de cette bourde. Au moins, pour aujourd'hui, on sait que ma maladresse n'est pas seulement dans mes pieds gauches." lui dit-elle, faisant un clin d'oeil amusé tandis qu'elle se tournait en direction du chemin qu'avait pris Julia. Au moins, elle était déjà loin, elle ne risquait pas de revenir de si tôt. Répit pour les deux jeunes gens bien mérités.


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