Rich Harassment

Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Anonymous
InvitéInvité
Ness n’arrivait pas à tenir en place depuis ce matin, et les quelques heures qu’elle avait dû passer assise sur sa chaise avaient été un véritable supplice. Mais elle était d’excellente humeur aujourd’hui, et même l’haleine fétide de sa professeure de sociologie n’aurait pu faire disparaître son sourire béat. Pour commencer, on était mercredi, et le mercredi était probablement la journée où la brune avait le moins de cours à son emploi du temps. Elle avait donc pu retourner au chaud sous sa couette après le petit déjeuner, à regarder des vidéos sur Youtube sur son téléphone, estimant que la règle « se lever avant 8h » était respectée. Ceux qui profitaient de leurs matinées libres pour avancer leur travail personnel étaient soit fous, soit des intellos acharnés, c’était certain. Elle préférait se la couler douce, sachant pertinemment qu’elle aurait 2h à tuer après le cours de sociologie, et seulement 2h de cours le lendemain. Cette journée avait donc très bien commencé. En plus de cela, le mois de mai pointait timidement le bout de son nez, amenant avec lui le soleil et la douceur printanière. Les oiseaux chatonnaient dans les arbres, et Ness avait profité du redoux pour raccourcir la longueur de sa jupe en faisant un ourlet au niveau de la taille. C’était une petite technique qu’elle avait apprise à son ancienne école, histoire d’éviter le look « grand-mère gâteuse ». Mais ce n’était pas ça qui donnait le sourire à la jeune fille depuis qu’elle s’était réveillée, et qui la poussait à regarder les aiguilles de sa montre toutes les 5 minutes. Non, ce qu’elle attendait avec autant d’impatience, c’était le cours d’équitation qui avait lieu l’après-midi même. Parce qu’aujourd’hui, elle allait enfin pouvoir revoir sa jument.

Cela faisait deux semaines environ que la brune était arrivée à la Hampton Academy, et Rose des Sables n’avait pas pu la rejoindre plus tôt, le temps de finaliser les papiers et le transfert de dossier. Et cela faisait donc deux semaines que Ness n’était pas montée sur un cheval. Oh, elle aurait sûrement pu monter un des chevaux de l’écurie de l’école, mais en plus du fait qu’elle n’avait pas spécialement envie de tromper Rosy avec  un autre cheval (oui oui, tromper), elle avait été tellement occupée durant ces deux semaines qu’elle n’en avait même pas ressenti l’envie. Il faut dire qu’avec tous les cours qu’elle avait à rattraper pour être bien à jour, elle avait eu pas mal de boulot. Apparemment, ils étaient bien en retard sur le programme, dans son ancienne école ! La jeune fille n’avait même pas prit le temps de visiter ou de sortir faire de nouvelles rencontres, voulant profiter de l’absence de sa jument pour avancer et ainsi être plus disponible quand elle serait arrivée. Et maintenant que le moment des retrouvailles approchait, elle se sentait pousser des ailes. Alors elle n’avait vraiment pas la tête à écouter les remarques répétitives de la prof de socio à propos de « l’influence de la culture sur les habitudes de consommation d’un pays ».

La sonnerie libératrice retenti enfin, et Ness se précipita hors de la salle de classe en ayant à peine pris le temps de refermer son sac. Elle se précipita vers sa chambre, et se dépêcha de griffonner les exercices de Français qu’elle avait à faire pour le lendemain, sans vraiment prendre le temps de réfléchir à ses réponses. Elle enfila ensuite un pantalon d’équitation noir, un débardeur noir surmonté d’un blanc plus ample déchiré de larges trous, et un sweet gris à capuche. Puis, après avoir enfourné le reste de ses affaires dans un petit sac de sport, elle partit en courant en direction des écuries où elle devait retrouver l’employé que sa mère avait envoyé. Arrivée sur les lieux, elle l’aperçut aux côtés du van où l’attendait Rose des Sables, et le salua d’un signe de la main.


- Salut David, t’as fait bonne route ? Elle est pas trop stressée au moins ? Oh vite sortons la que je lui fasse un gros câlin !

- Salut Nessy, content de te voir moi aussi, répondit-il amusé par l’impatience de la jeune fille. Allez poses ton sac et aide moi, y a aussi toutes ses affaires à décharger. T’as qu’à la poser au box pendant que je mets tout dans son casier.

Opinant de la tête, la brune s’empressa de donner un coup de main au palefrenier. Ils commencèrent par sortir la jument qui, stressée par le voyage, semblait avoir de l’énergie à revendre. Désireuse de prendre soin de son animal, Ness commença par la faire marcher un peu autour du van pour lui dégourdir les jambes, avant de la mener à son box où elle commença à lui retirer ses protections. Une fois Rose des Sables débarrassée de tout son attirail, la jeune fille vint se placer devant elle et colla son front contre le sien, flattant son encolure.

- Qu’est-ce que tu m’as manqué ma belle … Deux semaines sans toi c’était vraiment l’enfer. Et aujourd’hui, ça va être notre premier jour à l’école alors j’espère que tu feras pas de bêtises hein !

[i]La jument poussa la brune d’un ample mouvement de tête, ce que cette dernière prit comme un oui. Riant, elle sorti un petit quartier de pomme conservé depuis le repas du midi et le tendit à Roses des Sables qui l’engloutit avec gourmandise. Ness n’avait pas l’habitude de la gaver, mais une petite friandise de temps en temps, ça ne pouvait pas lui faire de mal si ?

Après avoir pansé et inspecté sa jument pour voir si elle n’avait pas de blessure, la brune jeta un coup d’œil à sa montre et constata que l’heure du cours d’équitation était presque arrivée. D’après ce qu’elle avait compris en parlant au professeur chargé de l’encadrement, ils étaient censés faire une balade aujourd’hui, c’est pourquoi elle avait décidé de quand même participer même si Rose venait d’arriver. Soucieuse d’être prête à l’heure, elle commença à préparer sa jument en saluant de loin David qui s’apprêtait à repartir. L’école avait mis à sa disposition un casier où ranger selle, filet, et les autres affaires dont elle avait besoin pour s’occuper de son cheval, et que David avait consciencieusement rempli. Ness se saisit donc des affaires de Rosy et, une fois prête, se saisit de sa bombe et de sa cravache avant de sortir du box. Jetant un regard aux alentours, elle se demandait combien ils étaient à participer au cours d’aujourd’hui, et surtout s’ils allaient être sympa. Comme elle n’avait pas vraiment eu le temps de parler avec les autres élèves de l’académie, elle espérait profiter de ce moment de détente pour essayer de faire connaissance. Aussi attendait-elle avec impatience l'arrivée d'un de ses camarades.i]


HRP:
Anonymous
InvitéInvité


Let's go for a ride



J'avais hâte d'être en fin de journée, de pouvoir monter à cheval et profiter du vent dans ma longue chevelure. J'aimais monter à cheval pour diverses raisons, mais la première était le sentiment de liberté que cela me procurait. J'avais la sensation que le monde s'arrêtait autour de moi, que je n'étais plus que moi, seule au monde. Je sais, c'est un peu spécial dit comme ça, mais soyez un Elite, soyez toujours au top et vous verrez, vous aurez tout autant besoin que moi de quelque chose qui vous permettra de vous sentir vous-même et en paix.

Bref, j'étais passée rapidement dans ma chambre pour enfiler ma tenue de cavalière avant de faire quelques photos pour mes abonnés. Je comptais bien leur partager tout ce que je faisais ! ET puis, l'équitation étant l'une de mes passions, il est normal qu'ils le sachent non ? Bref, une fois prête, je me dépêche de rejoindre les écuries pour seller l'un des chevaux, Pollack, un frison noir encore assez jeune que j'appréciais énormément. Une fois lui avoir flatté l'encolure, je le sortais de son box pour l'emmener dans la cour et rejoindre les autres membres du club.

Je repérais alors une nouvelle tête, inconnue au bataillon. Je trouvais la couleur de ses cheveux magnifique, et son teint aussi. Une très jolie jeune fille que je n'avais jamais croisé, ici ou ailleurs. Intriguée, tenant à la longe Pollack, je m'avançais vers elle avec un sourire enjôleur, espérant simplement qu'elle ne faisait pas partie de ses parasites de modestes.

" Salut ! Je suis April Withman, je ne t'ai jamais croisée ici ! Tu es nouvelle au club ? Chic tes cheveux, d'où t'es venue l'idée ? Personnellement, je serais plutôt tentée de mettre un peu de rose dans mes cheveux, mais j'ai peur que cela les abîmes !" m'exclamai-je joyeusement. J'espérais passer suffisamment sympathique pour qu'elle accepte de discuter un peu.
Léonard De La Croix
Messages : 178
Date d'inscription : 03/02/2018
Age : 21
Gamin têtu et fourbe
Léonard De La CroixGamin têtu et fourbe
MEHRI
Ness
&
WITHMAN
April
Let's go for a ride !
Le mercredi était la journée bénie de son emploi du temps. Non seulement il commençait les cours à 14h40, mais en plus il les terminait après les deux heures de maths par l'équitation à 16h. Le bémol ? Le temps. Il devait toujours courir à la sortie du cours de maths pour rejoindre le cours d'équitation, et Dieu sait qu'il avait de mauvais souvenirs avec la course.

Mieux vaut ne pas y penser, rumina-t-il dans sa tête, et puis, j'ai abandonné avec lui de toute façon.

Il inspira en fixant mademoiselle Stetson. Elle était énergique, mais tout l'ennuyait quand c'était synonyme d' "apprendre". Pas que c'était un cancre - déjà parce qu'il avait été accepté à la Hampton - mais surtout parce qu'être forcé à faire des choses, ça ne l'emballait pas vraiment. Puis, lorsque l'on commençait sa journée à dix heures - bon, peut-être onze heures - on était pas vraiment dans un esprit studieux.
Il griffonna dans les marges de son cahier quelques dessins toujours aussi abstraits, à croire qu'il ne s'améliorait pas avec le temps, lorsque l'écran de son smartphone s'alluma dans sa trousse.
Avec la discrétion d'un ninja, il fit mine de fouiller sa trousse à la recherche d'un élément important pour continuer les cours alors qu'il tapait son code PIN. Un message d'Andrew. Rien de bien urgent, il lui rappelait juste qu'ils devaient s'entretenir ce soir.
Il répondit un rapide "ok" avant de sortir de sa trousse une souris correctrice qu'il utilisa sur un mot avant de le réécrire.

Et enfin, la sonnerie retentit.
Il rangea ses affaires avec une telle vitesse qu'il ne prit même pas la peine de ranger les divers crayons dans sa trousse. Il enfourna tout dans son sac, qu'il installa prestement sur son dos. Il glissa la chaise sous la table et salua ses amis d'un rapide geste de la main avant de prendre les jambes à son cou et de courir à vive allure. Cela faisait à peine vingt secondes qu'il courait qu'il haletait déjà. Ses jambes se souvenaient encore de cette nuit après la chapelle.

Fais chier jura-t-il dans ses pensées.

Il évita de justesse quelques personnes qui apparaissaient soudainement dans son champ de vision puis traversa la cour en une minute. Il se rua vers la porte du bâtiment des sports, y pénétra et choisit promptement un vestiaire pour se changer. Il garda sa bombe dans la main droite et se chaussa aussi vite qu'il put de ses bottes d'équitation.
Il enfourna ses vêtements quotidiens dans son sac, créant un bordel sans nom, avant de le fermer et de le jeter dans son casier dans les vestiaires. Il avait glissé, au préalable, son portable dans son pantalon, et se remit à courir vers les box.

Il sauta par dessus les barrières et arriva finalement dans l'espace d'entrainement des chevaux.
16h12. Il était sacrément à la bourre, le pauvre. Il voyait déjà ses camarades partir au loin. Heureusement que les employés savaient que certains arrivaient en retard à cause des cours et qu'ils équipaient les chevaux en avance, sinon il allait encore perdre du temps.

Il grimpa sur Yakari - il avait sorti ce nom sans grande conviction - et rejoignit le groupe en quelques secondes.
Essoufflé, il s'excusa envers le professeur :

" Je suis désolé du retard, j'étais en cours de maths et c'est à l'autre bout de... De... Enfin voilà quoi. "

Le professeur avait beau être habitué de ses retards, il savait qu'il devait tout de même s'excuser. Il caressa Yakari tout en reprenant son souffle.
Ses jambes tremblaient encore de cette course...
Rin Michaelis
Messages : 12
Date d'inscription : 27/04/2018
Le Schtroumpf
Rin MichaelisLe Schtroumpf
Il aimait le mercredi. Tout autant que le jeudi, il pouvait flâner dans l’étude ou dans les jardins de l’école. Même s’il n’avait pas d’amis, il trouvait toujours un moyen de s’occuper, comme étudier. Cela n’était pas son genre mais il faisait des efforts pour réussir afin de ne pas décevoir sa famille. Il commençait à 10 h 40 par littérature avec Monsieur Watanabe, le cours prenait fin à 12 h 50, pause-déjeuner et reprise par économie à 14 h 20, le cours terminé à 15 h 20. Un emploi du temps calme et cool.


C’est après la sonnerie qui déclara la libération que Rin se levèrent afin de ranger ses affaires dans son sac, il prenait son temps. Après tout il avait fini les cours pour la journée et il avait seulement son club à 16 heures. Fermant son sac, il le lança dans son dos et se rendit dans son dortoir. Son colocataire n’était pas là, il ouvrit donc son armoire pour prendre le sac qui contenait ses affaires d’équitation et quitta rapidement son dortoir pour se rendre au vestiaire de son club afin de se changer. Il laissa le sac sur place, pas besoin de le mettre dans un casier il ne déranger personne sous le bain et il n’y avait de voleur ici. Il mit son téléphone dans sa poche et marcha calmement jusqu’aux écuries.

Il salua les personnes y travaillant, les gratifiants d’un sourire et marcha dans l’écurie afin d’aller voir l’étalon qu’il avait l’habitude de monter. Il se prénommait Orion, c'était un irish cob (Tinker) pie noire. Depuis qu’il est arrivé, c’est lui que le jeune aux cheveux azur montait, il avait réussi à former un lien entre lui et l’étalon, ils étaient maintenant mais et Orion semblait beaucoup l’aimait. Il regarda l’étalon qui le regardait dans son box, il passa devant lui, caressa son chanfrein et alla chercher une caisse où se trouvaient les brosses faites pour panser l’animal. Il revint, entra dans le box et commença de s’occuper de sa monture.

Le gratifiant de temps en temps de caresse, il brossa sa crinière et pansa méthodiquement le reste. Il était bientôt l’heure du club, il sortit donc du box pour aller chercher la selle, le tapis et le filet afin de les mettre à Orion qui le laissait tranquillement faire. Tapotant gentiment ses jarrets, il attrape le filet en ouvrant en grand la porte du box pour le faire sortir et rejoignit rapidement le lieu de rendez-vous pour le club. Aujourd’hui c’était une balade ! Rin adore ça, il avait hâte de partir. Non pas que les cours d’équitations sont ennuyants, mais quand il a cours toute la journée et qu’il arrive au club pour se détendre, qu’il faut encore écouter les directives d’un adulte, ça l’énerve. Les balades sont un bon moyen de se détendre après des cours. Enfin, il n’a pas trop de quoi se plaindre aujourd’hui.

Lorsqu’il arriva où le prof avait dit qu’ils se retrouvaient, il fut étonné de voir une jeune fille qu’il n’avait jamais vue dans le club. Elle possédait des cheveux ébène avec des mèches bleues très jolies, un petit sourire s’afficha sur le visage de Rin qui regardait ses cheveux détachés qui retombaient sur ses épaules. Il les détachait toujours quand il se changeait dans les vestiaires pour les brossaient et il avait oublié des rattachait. Ils étaient de couleur bleue, bien plus clair que les cheveux de la jeune fille, il les aimait bien ses cheveux, enfin il n’était pas là pour parler de ça. Il sauta sur le sol d’Orion et attacha ses cheveux dans un chignon désordonné, laissant les plus longues mèches retombaient autour du chignon. Caressant ses yeux, il ne faisait pas trop attention aux élèves qui commençaient à arriver avec leurs chevaux.

Une jeune fille aux longs cheveux s’était approchée de la jeune fille aux mèches bleues, elle était accompagnée d’un frison noir. Il tourna les yeux, il devrait arrêter de regarder les gens comme ça en silence, de loin, il ressemblait à quelqu’un qui matait. Soupira doucement, il jouait avec les crins de l’étalon quand le prof arriva, la suite, Rin n’y fit pas attention, continuant de jouer avec crins, les enroulant entre eux ou en faisant des tresses. Il voulait faire cette banale ! Pas besoin d’expliquer quoi que ce soit ce n’est pas compliqué !

Alors qu’il levait les yeux vers le prof, le retardataire arriva brusquement, une tête blond, plus jeune que lui, il le connaissait surtout de tête, son prénom ou quoique ce soit d’autre le concernant était inconnu à Rin qui affichait un sourire amusé en regardant la tête du prof en réponse au retard du garçon.


Alerte Machin Parle:
Mercy Finch
Messages : 2
Date d'inscription : 17/05/2018
Queen of Diamonds
Mercy FinchQueen of Diamonds





We are the rich kings, You are the misery peole
I represent the law, I'm the instrument of justice. I may understand the pepole who hates me but I don't care.

I'm fucking Mercy Finch.
Mercy leva le nez de ses devoirs pour jeter un regard pressé à la montre qui ornait son poignet. Une montre Rolex pour femme, offerte par son père à son dernier anniversaire. Une babiole parmi tant d'autres que ses parents se croyaient obligés de lui acheter. Celle-ci indiquait 15h20.

Mercy réfléchit. Si elle sortait maintenant de la salle d'étude réservée à l’Élite, elle aurait largement le temps de prendre les escaliers, d'arriver tranquillement aux écuries, de se mettre en tenue et de préparer son cheval pour la balade qui était prévue ce jour-là. Sans sourire ni soupirer, presque sans faire de bruit, elle rangea méticuleusement ses affaires avant de quitter la salle. Départ dont personne n'avait dû se rendre compte. De manière générale, personne n'apercevait Mercy. C'était le genre de personne dont on connaissait l'existence, mais qu'on ne voyait jamais si on ne la cherchait pas des yeux. Pas parce qu'elle n'était pas là, simplement parce qu'on ne la remarquait pas.
Pourtant, Mercy avait de quoi être remarquable. Une longue chevelure couleur ciel, une peau de lait, des cils de biche. Mais, était-ce son expression sérieuse, l'économie qu'elle faisait de ses mots, ou tout simplement le fait qu'elle était moins marquante, moins exubérante que certains de ses acolytes Délégués, toujours était-il qu'elle était presque invisible aux yeux des gens. Une sorte de fantôme vivant, hantant les couloirs de la Hampton sans faire de bruit.

Elle fit donc tout ce qu'elle avait à faire, observant sans grand intérêt les autres membres du club arriver, tandis qu'elle harnachait Reine, une jument arabe à la robe grise pommelée. Il y eut tout d'abord cette élève qu'elle n'avait jamais vue, à la peau caramel et aux yeux d'émeraude. Puis, le défilé habituel. Quelques rares modestes, dont un aux cheveux bleus, comme elle, une grande majorité de Bourgeois, piaillant et chahutant et enfin, une poignée d'Élites, à la démarche assurée et aux sourires éclatants. Mercy ne fit aucun commentaire, verbal ou même mental. Tant que tous respectaient les règles qui leur étaient imposées, elle n'avait rien à y redire.

Elle mit donc la bombe réglementaire sur sa tête, et c'est avec son port altier naturel qu'elle grimpa sur Reine. Elle sourit poliment à quelques Élites, et une fois qu'ils furent tous en selle, ils se regroupèrent autour du professeur. C'est seulement à ce moment qu'arriva Léonard De La Croix -un blondinet un peu trop content de lui, qui avait quelques cours en commun avec Mercy-.

Elle ne prêta guerre attention aux ricanements que cette arrivée tardive provoqua chez certains élèves ; ce genre de situation ne la faisait pas rire, à la limite, cela l'agaçait. C'était comme les chutes : elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi les gens étaient hilares lorsqu'ils voyaient quelqu'un tomber devant eux, elle ne saisissait pas l'aspect comique de la chose.

Elle s'adressa donc au retardataire d'une voix atone, qui ne permettait pas vraiment de savoir si elle le faisait par obligation due à son rang ou par sincère sollicitude.

« Bonjour Léonard. J'espère que tu vas bien, tu as l'air épuisé. Les cours de maths ne sont pas trop difficiles à suivre ? »

Des observateurs extérieurs auraient sûrement entendu du sarcasme, voire de la moquerie dans la phrase de Mercy. En réalité, il n'y avait ni l'un ni l'autre. Elle se préoccupait sincèrement des possibles difficultés scolaire de Léonard, puisqu'il était de son devoir de surveiller ses camarades.
S'il arrivait en retard, c'était peut-être parce qu'il avait demandé de l'aide au professeur.
S'il avait demandé de l'aide au professeur, c'est qu'il avait des difficultés.
S'il avait des difficultés, il fallait qu'elle s'en rende compte maintenant pour le faire remonter au plus vite au bureau des Délégués, qui prendrait alors les mesures adaptées. Il était indiqué dans le règlement intérieur que la plus grande assiduité était demandée à tous les élèves ; Léonard De La Croix ne devait pas se permettre de jouer les élèves dilettantes sous peine de ne plus respecter la loi. Si vous ne l'aviez pas saisi, une des choses les plus importantes pour Mercy était le respect des règles, de toutes les règles. Et personne, personne, ni les Bourgeois, ni les Élites ni même les Délégués -même si certains semblaient le croire-, personne n'avait le droit d'outrepasser les lois. Elle appliquait donc son raisonnement mécanique à tout ce qui l'entourait, en tirait des hypothèses qu'elle tentait de vérifier pour ensuite poser des constats.
Léonard De La Croix
Messages : 178
Date d'inscription : 03/02/2018
Age : 21
Gamin têtu et fourbe
Léonard De La CroixGamin têtu et fourbe
MEHRI
Ness
&
WITHMAN
April
Let's go for a ride !
[A ré-écrire parce que je suis un boulet...]



« Bonjour Léonard. J'espère que tu vas bien, tu as l'air épuisé. Les cours de maths ne sont pas trop difficiles à suivre ? »
" Salut... "

Bon sang, faut vraiment que j'arrange mon problème avec les filles, ça devient insupportable. J'arrive à peine à aligner deux mots là pesta-t-il, pensif.

Ses mains se refermèrent sur la bride, la transpiration commençait déjà à sortir de ses pores pour venir mouiller le cuir. Il déglutit, réfléchissant à comment il allait pouvoir répondre à cette Déléguée.
Ses joues devinrent rapidement rouges, ses lèvres s'asséchèrent, sa gorge se serra, ses muscles se contractèrent et son estomac s'étrangla. Bref, des symptômes qui furent tout à fait habituels pour Léonard, bien qu'ils furent tout autant handicapant.

Il ouvrit la bouche, prêt à répliquer :

" Non, je... Le bâtiment où on a Maths est à l'autre bout de... Des box. "

Il haïssait discuter avec le sexe opposé. Il était toujours en train de cacher ses tremblements, et son courage menaçait de s'exiler aux Îles Canaris. Il entrouvrit les lèvres, comme s'il s'apprêtait à parler alors qu'il recherchait juste de l'air. Il détourna les yeux, complètement hors service après avoir puisé dans ses ressources pour la course et pour avoir aligner cinq mots devant Mercy.

Il demanda à son cheval de presser le pas pour fuir l'inquiétude de cette Déléguée et arriva au devant de la file. Il pria pour qu'elle ne réitère pas un début de conversation...


Dernière édition par Léonard De La Croix le Ven 2 Nov - 22:30, édité 2 fois
Anonymous
InvitéInvité


Let's go for a ride



Une discussion rapide avec la demoiselle plus tard, je fus vite lassée et je préférais accéléré le pas. De toute façon, elle n'avait pas spécialement l'air très intéressante... enfin, j'en sais trop rien à vrai dire. Mais elle n'avait pas beaucoup parlé et je trouvais cela dommage. Regardant par-dessus mon épaule, je remarquais les autres. Une idée me vint alors à l'esprit pour dynamiser un peu les troupes et qu'on ne reste pas à simplement discuter à dos de cheval. C'était bien mignon mais je trouvais cela particulièrement .... ennuyeux. Et ceux qui me connaissent ... ils savent parfaitement que je deviens une teigne par ennui ! On va leur éviter cela n'est-ce pas ?

" Bon, les gars ! Et si on pimentait un peu cette balade ? Qui serait chaud qu'on se donne des défis pendant ce temps ? " proposai-je alors joyeusement, observant les alentours pour voir quel défi je pourrais lancer pour commencer.

" Ok, je vais en lancer un ! Le dernier arrivait à cette clairière devra..... hum.... nous raconter la pire chose qu'il ait faite au sein de l'école ! " m'exclamai-je alors, avant de faire claquer ma langue pour que mon cheval s'élance au galop. Rapidement, il suivit l'ordre et nous étions élancés à travers bois jusque la clairière. J'aimais cette sensation. Je me sentais voltigeait, comme si plus rien ne me retenait sur la terre, comme si tout... oui tout, était à l'arrêt, me laissant profiter du vent qui frôlait mes joues. Je frissonnais de plaisir alors qu'un véritable rire heureux s'échappa d'entre mes lèvres, suivant le mouvement gracieux de ma chevelure rebondissante à chaque nouveau pas de mon compagnon. Un plaisir que je ne ressentais réellement qu'ici. Même le fait de devoir toujours être au top était éclipsé par ce bonheur.

Arrivée à la clairière, je fis faire un demi-tour à mon cheval, le poussant à trottiner tout autour de celle-ci. Le terrain était dégagé, et je patientais de voir les autres arriver. Il faut dire que j'étais partie tellement rapidement que je ne suis pas sûre qu'ils avaient eu le temps de réagir. Un sourire aux lèvres, j'observais les chevaux usant de toute leur puissance pour nous rejoindre alors que mes yeux pétillaient de joie et de bonheur.  
Léonard De La Croix
Messages : 178
Date d'inscription : 03/02/2018
Age : 21
Gamin têtu et fourbe
Léonard De La CroixGamin têtu et fourbe
MEHRI
Ness
&
WITHMAN
April
Let's go for a ride !
Fuir la déléguée avant qu'elle ne pose trop de questions : check. Se retrouver devant pour ne pas être emmerder par les plus lents : check. A présent, Léonard pouvait totalement se détendre, et espérer pouvoir accélérer le pas avec son cheval.
Il commença à faire le vide dans sa tête et à ignorer ceux qui l'entouraient. Il voulait pouvoir se détendre entièrement, pouvoir faire bon lui semblait.

Il entendit une voix s'élever parmi la foule, mais il était trop occupé à se relaxer. Les cours l'ennuyaient à mourir, son meilleur ami avait toujours des problèmes avec ses relations et son colocataire était...
Léonard fixa la crinière de Yakari et inspira silencieusement. Déjà qu'il avait trouvé ça bizarre la dernière fois qu'il était passé à côté du terrain de baseball, alors que son estomac réagisse ainsi à l'évocation de son coloc était super bizarre.
Le moment où Anna Dawson arriva à la bibliothèque et où Leopold changea du tout au tout le perturba également. Bon sang, mais quel était son problème ? Le détestait-il à ce point ? Ou était-il tout simplement jaloux à l'idée que lui puisse parler à des filles sans se sentir obliger de partir à l'autre bout de la Terre ?

" Ok, je vais en lancer un ! Le dernier arrivait à cette clairière devra..... hum.... nous raconter la pire chose qu'il ait faite au sein de l'école ! "

Léonard fut comme réveillé après cette déclaration et vit la personne qui a lancé ce défi s'élancer. Cela ne prit pas plus d'une seconde pour qu'il demande à son cheval de galoper le plus vite possible. Il leva les fesses de la selle et se pencha vers l'avant, donnant ainsi plus d'élan à Yakari et moins de poids à soulever pour accélérer sa vitesse.
Elle était rapide, mais Yakari avait de la force dans les sabots. Cela ne lui prit pas longtemps avant de la rejoindre au fond de la clairière.
Il lança un :

" Tss, je suis sûr que je t'aurais battu à plate couture si on avait démarré en même temps. "

Il finit par lui lancer un regard avant de se rendre compte que c'était une fille à l'origine de ce défi.
Il inspira, demandant à son corps d'arrêter d'être contre les contacts féminins, et lui proposa un autre défi, lui qui en était le roi :

" Alors, on recommence ou on est une poule mouillée ? "
Anonymous
InvitéInvité


Let's go for a ride



Les cheveux dans le vent, je me sentais revivre. Et surtout, j'étais très fière d'avoir réussi ce premier défi tandis que je voyais Ness arrivait à la suite de Rin. Bah, ils sont pas rapides ces deux-là ! Quel dommage ! Enfin bon, ce n'est rien tant qu'il y a quelqu'un avec qui rire et passait du bon temps. Léonard. Bon, j'avoue, j'ai pas nécessairement une bonne image de lui, mais on va dire qu'il est une bonne source de distraction aujourd'hui ! Je ne peux m'empêcher de rire en l'entendant prétendre qu'il m'aurait battu si on était parti en même temps. Il y croit en plus, ce serait presque mignon.

" C'est cela oui ! Tu peux rêver pour que je te laisse me vaincre. Va pour un autre défi, je te laisse la possibilité de choisir !" m'exclamai-je alors avec un clin d'oeil tandis que je commençais le tour de la clairière pour permettre à mon cheval de reprendre son souffle tranquillement.

" Mais avant, il faut écouter l'histoire de notre petite nouvelle ! " ajoutai-je en claquant des doigts. Il est vrai que la dernière, qui ne semblait pas hyper ravie de l'être, devait nous raconter la pire des choses qui lui était arrivé et mes yeux espiègles se posèrent sur elle, attendant avec délectation ce qu'elle avait à nous raconter ! Il faut dire que cela pourrait être raconté à mes camarades et on ne pourra qu'en rire ensemble. Ho, comme je peux être vicelarde parfois, quelle belle qualité parfois !

Je l'écoutais raconter une histoire au sujet de son cheval et elle dans la campagne, la manière dont elle avait essayé de se barrer pour rejoindre une fois son père quand elle était plus jeune et la façon dont elle s'est faite engueulée quand sa mère l'a retrouvé. Et finalement, je ne trouvais pas son petit conte trépignant. Je poussais un soupir de déception et fit légèrement la moue tandis que je me tournais vers Léonard pour savoir quel serait le prochain défi à réaliser.

" Bon, dis-moi que tu as une idée intéressante, histoire de remettre un peu d'amusement dans cette balade."

Léonard De La Croix
Messages : 178
Date d'inscription : 03/02/2018
Age : 21
Gamin têtu et fourbe
Léonard De La CroixGamin têtu et fourbe
MEHRI
Ness
&
WITHMAN
April
Let's go for a ride !
Yakari suivit de son propre chef le cheval de cette fille. Léonard inspira tout l'air qu'il y avait autour de lui pour y trouver de l'oxygène et ainsi revigorer son corps. Elle avait beaucoup de confiance en elle, c'était indéniable. Cette allure de fille qui sait tout sur tout et qui contrôle les situations le laissait sans voix. Mais il y avait quelque chose derrière qui l'embêtait...

" C'est cela oui ! Tu peux rêver pour que je te laisse me vaincre. Va pour un autre défi, je te laisse la possibilité de choisir ! "

Il plissa les yeux, ses mains moites se serrant sur les rênes. Il devait décider ? Il se creusa les méninges, jusqu'à trouver un défi suffisamment intéressant et pour lequel il serait sûr de gagner. Il regarda son cheval, puis l'espace qui s'offrait à eux.
Ils pouvaient faire une sorte de compétition : le premier qui ferait trois tours complets de la clairière a gagné ? Un concours de dressage ?
Il n'eut pas le temps de proposer ses idées que la fille haussa la voix :

" Mais avant, il faut écouter l'histoire de notre petite nouvelle ! "

Léonard écarquilla les yeux et observa la fameuse petite nouvelle. Il se demanda ce qu'il y avait d'amusant à montrer les autres du doigt. Il n'eut, par ailleurs, pas le temps de réagir à la place de la recrue, elle se plia à la volonté de l'Elite. Il serra les dents en entendant son récit et en voyant l'air déçu de la princesse.
Elle était là l'épine sur la rose. Une petite peste se croyant au dessus des autres. Il allait se faire un malin plaisir à la faire descendre de son trône en carton.

" Bon, dis-moi que tu as une idée intéressante, histoire de remettre un peu d'amusement dans cette balade. "

Elle cherchait de l'amusement ? Elle en aura.
Il eut une idée qui pouvait lui apporter des emmerdes, on pouvait le dire ainsi sans problèmes. Mais l'adrénaline qui coulait dans ses veines commençait à faire battre ses artères, si bien qu'il les sentait sous sa peau. Il ignora totalement que c'était une fille, et un débat débuta dans son mental :

Andrew : "Moi je te mets au défi de le faire. Que peut-il t'arriver ? T'as gagné le concours de déguisement je te rappelle."
Léonard : "Qu'est-ce qu'il pourrait m'arriver ? Bah écoute, je sais pas, des merdes en somme. Me faire engueuler par le prof. Être exclu, ce genre de conneries."
Andrew : "Et tu serais même pas cap de le faire ? J'ai connu un Léonard plus couillu. On peut parler de L..."
Léonard : "Oh la ferme, je vais le faire ton défi de merde !"


" Rester le plus longtemps sur sa monture ? "

A peine eut-il prononcé cette phrase que son pied heurta l'Élite avec une rage incontrôlée. Il en avait assez des pètes-cul, surtout qu'il en avait un chaque soir dans sa chambre qu'il devait supporter.
Il la vit tomber de son cheval, un pied encore dans l'étrier. Avec un sourire presque innocent, il lui dit d'un ton provocateur :

" Je crois qu'on a une perdante. "

Le silence derrière lui en disait long, mais il s'en fichait. Il avait réussi à faire taire cette soi-disant Élite de la Hampton, ce qu'il voulait faire depuis longtemps.


Spoiler:
Contenu sponsorisé

La date/heure actuelle est Mar 7 Mai - 13:31
Let's go for a ride Bouton11Let's go for a ride 88-3110Aube des Mondes