Pharmacologie 101
C’était déjà novembre et la saison des rhumes approchait à grand pas. On pouvait déjà entendre quelques quintes de toux et raclements de gorge lorsqu’on se promenait dans les couloirs. C’était le temps idéal pour aller me chercher des pastilles pour la gorge sans avoir l’air louche. Pourquoi des pastilles pour la gorge ? Parce que j’avais un rhume, bien sûr ! … Enfin… C’était ce que j’allais dire à l’infirmière si elle revenait avant que je n’aie eu le temps de trouver le sac de pastilles médicamentées. En réalité, je n’avais pas réellement de rhume et c’est pourquoi je ne souhaitais pas que l’on me voit prendre des pastilles. Je pouvais très bien faire semblant de tousser, mais une gorge rouge, ça se feignait pas mal moins bien.
J’avais décidé d’attendre que l’infirmière prenne une pause alors que tous les élèves étaient en classe. Caché au coin du couloir, je pouvais voir lorsqu’elle quittait la salle pour aller se chercher à manger. J’avais été très prudent pour ne pas me faire voir par les surveillants de la place. Dès que l’infirmière sortit de la salle, je me glissai subtilement dans l’infirmerie. Je regardai autour de moi. Il ne semblait pas y avoir d’autres gens, mais je n’allais certainement pas tirer tous les rideaux pour vérifier alors je me dirigeai silencieusement vers l’armoire où se trouvaient les médicaments. Je vis les pastilles pour le rhume sur l’étagère la plus haute, celle que je ne pouvais pas atteindre. Of course ! De toute évidence, elles n’avaient pas servi de tout l’été. Normal, quoi. C’est qui le faible qui attrape un rhume en été, hein ?
Je saisis une chaise qui se trouvait proche de là et grimpai dessus pour atteindre les pastilles. En les agrippant, quelques pots de médicaments tombèrent au sol dans ce qui me sembla être un vacarme vu le silence qui régnait juste avant. Hé merde. Je me figeai, attentif à tout signe qui indiquerait l’arrivée de quelqu’un. Je n’entendis rien. Ouf. Maintenant il fallait que je replace tous les foutus pots au bon endroit le plus vite possible. Je glissai le sac de pastilles dans mon uniforme, là où personne ne le trouverait, et descendis de la chaise pour tout ramasser. Il fallait que je fasse vite, car le bruit pourrait avoir attiré quelqu’un. En plus, l’infirmière allait sûrement bientôt revenir puisque la cafétéria n’était pas si loin que ça. Elle devait déjà être sur le chemin du retour.
Je pris tous les pots dans mon chandail, l’utilisant comme une poche géante, et j’embarquai sur la chaise une seconde fois. Je me dépêchai de tout ranger, sachant très bien que les pots ne seraient pas à la bonne place. Cependant, l’étagère du haut était probablement celle dont l’infirmière se servait le moins alors les chances étaient qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Soudainement, alors que je replaçais les médicaments dans l’armoire, j’entendis un bruit humain derrière moi… Shit. J’avais l’air intelligent, là. J’étais perché sur une chaise, le chandail rempli de pots, en train d’essayer de tout remettre en place.
J’avais décidé d’attendre que l’infirmière prenne une pause alors que tous les élèves étaient en classe. Caché au coin du couloir, je pouvais voir lorsqu’elle quittait la salle pour aller se chercher à manger. J’avais été très prudent pour ne pas me faire voir par les surveillants de la place. Dès que l’infirmière sortit de la salle, je me glissai subtilement dans l’infirmerie. Je regardai autour de moi. Il ne semblait pas y avoir d’autres gens, mais je n’allais certainement pas tirer tous les rideaux pour vérifier alors je me dirigeai silencieusement vers l’armoire où se trouvaient les médicaments. Je vis les pastilles pour le rhume sur l’étagère la plus haute, celle que je ne pouvais pas atteindre. Of course ! De toute évidence, elles n’avaient pas servi de tout l’été. Normal, quoi. C’est qui le faible qui attrape un rhume en été, hein ?
Je saisis une chaise qui se trouvait proche de là et grimpai dessus pour atteindre les pastilles. En les agrippant, quelques pots de médicaments tombèrent au sol dans ce qui me sembla être un vacarme vu le silence qui régnait juste avant. Hé merde. Je me figeai, attentif à tout signe qui indiquerait l’arrivée de quelqu’un. Je n’entendis rien. Ouf. Maintenant il fallait que je replace tous les foutus pots au bon endroit le plus vite possible. Je glissai le sac de pastilles dans mon uniforme, là où personne ne le trouverait, et descendis de la chaise pour tout ramasser. Il fallait que je fasse vite, car le bruit pourrait avoir attiré quelqu’un. En plus, l’infirmière allait sûrement bientôt revenir puisque la cafétéria n’était pas si loin que ça. Elle devait déjà être sur le chemin du retour.
Je pris tous les pots dans mon chandail, l’utilisant comme une poche géante, et j’embarquai sur la chaise une seconde fois. Je me dépêchai de tout ranger, sachant très bien que les pots ne seraient pas à la bonne place. Cependant, l’étagère du haut était probablement celle dont l’infirmière se servait le moins alors les chances étaient qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Soudainement, alors que je replaçais les médicaments dans l’armoire, j’entendis un bruit humain derrière moi… Shit. J’avais l’air intelligent, là. J’étais perché sur une chaise, le chandail rempli de pots, en train d’essayer de tout remettre en place.
codage par Laxy Dunbar.