König Ludwig
Informations générales
Nom : König
Prénom : Ludwig
Âge : 17 ans
Date de naissance : 24/06/2001
Date d'arrivée à Hampton Academy : 01/09/2018
Nationalité : Anglo-allemand
Origines : Allemandes
Classe : Year 13
Groupe : Les Bourgeois
Taille : 1m81
Poids 73kg
Orientation sexuelle : Homosexuel
Avatar : Vanitas – Kingdom Hearts
Physique & Caractère
Physiquement, Ludwig est le genre de personne à attirer instantanément les regards.
Il se considère pourtant assez banal, pas particulièrement grand (du moins dans son pays natal), légèrement musclé grâce à sa pratique régulière du football, mais sans plus, pas non un plus un canon de beauté sans pour autant être laid… Moyen, ni plus ni moins.
Ce qui fait qu’on le remarque, c’est le contraste vivant qu’il incarne, sa peau extrêmement pâle qui brûle si exposée plus de trois minutes au soleil en comparaison avec ses cheveux noir charbon – un peu comme Blanche-Neige, sans les lèvres rouges comme le sang.
En fait, il ressemble un peu au cliché de l’adolescent rebelle en opposition avec la société... Sauf que c’est juste sa tête normale, il y peut rien ! (Et aussi parce qu’il y a un peu de vrai dans l’adolescent rebelle en opposition avec la société, mais chut, il assume pas.)
Au niveau du visage, il a hérité des traits fins de son père et des yeux noisettes, presque dorés, de sa mère ; à son oreille gauche se trouvent deux piercings, obtenus le jour de son quinzième anniversaire – le même jour où il s’est fait tatouer une couronne sur l’intérieur de son poignet droit.
Vestimentairement parlant, il est tout ce qu'il y a de plus basique : un sweat et un jean, le tout de couleur foncée de préférence noire parce que ça serait dommage de ruiner le look déterré-gothique, et le tour est joué ! Autant dire que l’uniforme et la cravate, ça lui fait vraiment bizarre…
Au niveau du caractère, Ludwig… C’est un chieur.
Il n’y a vraiment pas d’autre mot pour le décrire simplement. C’est le genre de personne qui aime bien emmerder son monde, comme ça, pour s’amuser ou parce qu’il s’ennuyait. C’est pas forcément méchant (ça ne l’est même pratiquement jamais), mais ça reste quand même un peu casse-pieds – pour rester poli. Mais bon, dites vous que s’il vous taquine souvent, ça doit être parce qu’il vous aime bien ! Sûrement. (Ou c’est juste qu’il trouve ça drôle, au choix.)
L’ironie de la chose, c’est qu'autant il aime bien charrier les autres, autant il a un peu du mal quand on s’en prend à lui. Il est très, très, trèèès susceptible – il a sa petite fierté, donc il ne vous laissera pas savoir qu’il l’a mal pris, mais en vrai c’est un fragile. Il est aussi carrément soupe-au-lait sur les bords, donc il est possible de le mettre en rogne très facilement, et là, il va se vexer vraiment. Et bouder. Et comme pour les gosses, ça dure environ dix minutes, après c’est oublié.
Ludwig, c’est aussi quelqu’un d’extrêmement bordélique. Il aime bien dire que c’est « un bordel organisé », mais la vérité c’est que même lui serait incapable de retrouver un truc dans sa chambre si sa vie en dépendait. Il a aussi tendance à être un peu trop… Insouciant ? Je-m’en-foutiste ? Tête-en-l’air ? Du genre, « Oh, mon bulletin du troisième trimestre ? Je l’ai brûlé, on en avait plus besoin si ? » ou encore « Hmm ? Ah, non, désolé je t’écoutais pas. Répète ? ».
Il reste quand même quelqu’un de sympathique, pouvant paraître un tantinet trop sûr de lui, mais pas mauvais au fond. Bon, par contre si vous avez besoin de rien, vous l’appelez hein, parce que pour les urgences c’est pas vraiment lui qu’il faut aller voir. Par contre, si vous chercher quelqu’un avec qui sortir et vous changer les idées, là par contre, c’est le candidat idéal ! Ou même juste pour glander et avoir des discussions passionnantes du style « Pourquoi les magasins ouverts sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre ont-ils besoin d’une serrure ? ».
Mine de rien, il est quand même assez intelligent – c’est le genre d’enflure que ne semble jamais rien branler en cours et puis après vient de te dire qu’il a une bonne mémoire… Insupportable. On lui a souvent répété qu’il pouvait faire beaucoup mieux que ce qu’il faisait déjà, mais il s’en fout. Il considère qu’il est déjà bon élève, alors pourquoi se casser les fesses à essayer d’être excellent ? On est flemmard ou on ne l’est pas !
Ludwig est aussi un grand passionné de football ; il y joue depuis tout petit et il est assez bon. C’est également le seul domaine où il a un esprit de compétition hyper-développé : s'il joue, c’est pour gagner, point final.
Il adore tout ce qui est sorties, beuveries et autres joyeusetés, mais il se doute qu’avec son arrivée à la Hampton Academy, tout cela va devoir ralentir… Non, sans déconner, il s’est senti mal en lisant l’heure du couvre-feu. D’autant plus qu’il ne peut plus fumer et qu’il carbure habituellement à un paquet de cigarettes par semaine… Ça va être rude, cette année.
(Information supplémentaire : il a une sacro-sainte horreur des araignées. S’il en voit une, il ne la tuera même pas, il se contentera de fuir. Il est aussi probable qu’il crie, même s’il niera après-coup.)
Histoire
Tout a commencé le 31 décembre de l’an 1999, alors que les gens paniquaient inutilement sur la possibilité qu’un bug informatique fasse repartir de zéro leur précieux ordinateurs – quelle tragédie !
William Blythe, fraîchement nommé à la tête de la grande entreprise familiale d’informatique que dirigeait son père jusque-là, ne se souciait pas vraiment de savoir si les produits que produisait son entreprise allaient imploser, non ; toute son attention était portée sur le repas qu’il tenait avec la jeune dirigeante de leur filiale allemande, Yelena Löwe. L’un comme l’autre n’avait qu’une idée en tête : finir de parler affaires pour boire un verre et entamer une conversation plus… Personnelle.
Le courant passait magnifiquement bien entre eux deux et ils promirent de se revoir au long de l’année 2000 – ce qu’ils firent, à de nombreuses reprises. La plus marquante de ces rencontres fut celle qui les réunit le jour de la fête nationale allemande, au sein même de la capitale où vivait Yelena. Ils avaient passé une merveilleuse journée, rien que tous les deux, et Dieu seul sait à quel point ils passèrent une tout aussi merveilleuse nuit…
Et c’est ainsi que neuf mois plus tard vint au monde Ludwig. Protégez-vous les enfants, même si vous ne couchez avec quelqu’un que trois fois par an.
Ils essayèrent de trouver plusieurs solutions, mais aucune ne convenait. William voulait rester à Londres, Yelena à Berlin, aucun n’était prêt à lâcher son poste… Ils décidèrent donc purement et simplement, d’un accord commun et entendu, de se séparer totalement. Ludwig resterait avec sa mère à Berlin, il irait voir son père deux fois par an, ce dernier enverrait de l’argent tous les mois à Yelena (pas qu’elle en ait tellement besoin) et basta, l’affaire était close.
König, Ludwig le doit à son beau-père, Markus König. Il avait depuis sa naissance porté le nom de famille de sa mère, même si son père l’avait reconnu comme son fils : vu qu’il habitait avec sa mère, il avait semblé logique aux deux jeunes gens qu’il porterait son nom. Et peut être que Ludwig aurait préféré garder ce nom tout au long de sa vie, mais il était bien trop jeune pour avoir un avis lorsque Markus l’adopta comme son fils, avec l’accord de sa mère et de son père biologique.Il avait à peine deux ans lorsque sa mère se maria à cet homme, dont les seules qualités étaient qu’il soit bourgeois, fortuné et beau-gosse. Avec lui était venu son fils Felix, alors âgé d’un an de plus que Ludwig, et rapidement les deux enfants étaient devenus inséparables – et ce jusqu’à ce que Ludwig quitte l’Allemagne quinze ans plus tard.
Ludwig vécut donc une enfance tout ce qu’il y a de plus normale (riche, mais normale), heureux, à jouer au foot avec ses amis, à s’amuser avec son grand frère adoré, à aller voir son père deux fois par an sans vraiment savoir pourquoi, car après tout ce dernier n’était rien de plus qu’un sombre inconnu avec une femme et une fille pour le petit garçon qu’était Ludwig.
En 2005 naquit la petite Kristiane ; Ludwig était heureux d’être grand frère, excité à la perspective d’avoir une nouvelle personne avec qui jouer.
« Je suis grand frère papa ! » avait dit Ludwig à son père qui se tenait devant lui.
« Tu sais, je ne suis pas vraiment ton père. Ton père, c’est William. » Markus lui avait caressé gentiment les cheveux avant de partir. Il n’avait pas répondu à la question. Et Ludwig ne l’appela plus jamais papa.
A l’école, le petit Ludwig était un enfant modèle. Lui, Felix et plus tard Kristiane étaient à la même école, réputée, privée et surtout remplie d’enfants de riches. C’était comme grandir dans un cocon, où tout était idéal et où tout se passait bien, personne ne manquait de rien, tout le monde avait ce qu’il désirait en un claquement de doigts.
En 2010, ce fut au tour de Dennis de venir agrandir leur petite famille. Cette fois-ci, Ludwig ne s’était pas senti très joyeux. Il n’y avait pas assez de trois enfants à la maison ? En plus, les bébés, ça pleure tout le temps et ça prend toute l’attention de maman. Markus lui avait dit que ce n’était pas beau d’être jaloux, mais Ludwig s’en fichait.
Vers ses quatorze ans, tout commença peu à peu à basculer.
« Allez viens Lutz, papa et maman verront rien, c’est qu’une seule fois ! »
Au début, c’était surtout pour suivre Felix – faire l’école buissonnière, faire des farces à ses camarades de classe, sortir la nuit sans permission, piquer les cigarettes de Markus et en essayer une, « juste pour voir ». Et puis, peu à peu, c’était devenu une habitude. Les absences en cours étaient de plus en plus fréquentes, les engueulades avec sa mère et Markus aussi. Les relations devenaient de plus en plus tendues chaque jour.
C’est aussi à cette période que les vacances chez son père devinrent de plus en plus longues.
Le soir de ses quinze ans, ça fut sûrement la soirée la plus fun qu’il ait jamais vécu. Avec Felix, ils avaient encore fait le mur – ils avaient invités des amis à eux, dont Lukas le gars que Ludwig aimait bien, mais ça il l’avait seulement dit à Felix qui l’avait supplié « dis rien à papa et maman, moi je m’en fous, mais tu sais ce qu’ils en pensent » c’était grâce à lui que tout avait été aussi mémorable.
D’abord, il avait payé les piercings à l’oreille – en plus, il connaissait le type qui les faisait, sinon Ludwig aurait pas pu en avoir du tout, il avait que quinze ans. Ensuite, le tatouage, c’était son idée.
« Allez Lutz, une couronne, comme le roi que tu es ! Avec ton nom de famille, c’est parfait ! »
Ludwig n’avait jamais beaucoup aimé son nom de famille, mais à ce moment précis, surtout venant de Lukas, ça lui avait semblé être la meilleure idée au monde. Après ça, ils étaient allés en boîte, ils avaient dansés, et ils s’étaient embrassés. Meilleure soirée d’anniversaire, ever.
Les représailles le jour d’après avaient étaient salées, surtout après que Markus ait vu les piercings et le tatouage. Et cet été, au lieu d’aller au mois de juillet avec toute la famille à la plage comme ils le faisaient chaque année, Ludwig était resté avec son père.
Des conneries comme ça, Ludwig continua à en faire. Et avec du recul, il comprend parfaitement à quel point cela décevait sa mère et enrageait Markus. Il le savait, et il savait aussi qu’ils avaient raison de réagir ainsi. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi ça avait été ça, la goutte qui avait fait déborder le vase.
« Maintenant ça suffit ! » Markus hurlait, l’air absolument hors de lui. « Je ne te supporte plus, Ludwig ! Tu ne te rends pas compte de ce que tu nous fais vivre ? Tu ne peux pas… Sortir le soir comme ça !
- C’est vraiment ça qui te va pas ? Le fait que Felix et moi soyons sortis ce soir… » Ludwig insista bien sur le nom de son frère. Non pas qu’il veuille que ce dernier se fasse engueuler, mais bon, ils étaient deux dans l’affaire.
« Ou bien c’est le fait que ma langue était dans la bouche d’un mec qui te dérange ? »
Une claque plus tard, et Ludwig était en train de préparer ses bagages en pleurant toutes les larmes de son corps, Felix essayant de le réconforter du mieux qu’il pouvait, en répétant qu’il s’en fichait de ce que pouvait bien penser Markus et sa mère de toute façon. Même si ça n’aidait pas le froid qu’il ressentait dans sa poitrine quand il repensait au regard dégoûté et déçu de sa mère.
Le surlendemain, il arrivait à Londres, sous le regard bienveillant de son père, de sa belle-mère et des trois enfants qu’il avait toujours considéré comme des compagnons de vacances, mais qu’il devait à présent considérer comme ses frères et sœurs. En évitant à tout prix de penser à ceux qu’il considérait comme ses vrais frères et sœurs.
« Alors Lutz » avait commencé sa belle-mère, Beatrice, qui le regardait avec plus d’affection que ne l’avait jamais regardé sa propre mère « Yelena m’a dit que tes résultats scolaires étaient excellents, n’est-ce pas ?
- Ils sont plutôt bons, oui…
- C’est merveilleux ! Je suis fier de toi » avait enchaîné son père, comme s’ils avaient répétés cette scène par cœur. Ce qu’ils avaient probablement fait, en fait.
« Tu sais, Liza va rentrer en Year 10 à la Hampton Academy cette année…
- Oui, elle me l’a dit. » Ludwig savait parfaitement où cette discussion allait se finir, et il n’aimait pas ça des masses.
« J’y étais moi aussi, plus jeune, tout comme Beatrice ! C’est vraiment un endroit formidable pour apprendre et réussir Je songeais à t’y inscrire aussi ! Si cela te va, bien sûr. Bien évidemment, il faudra sûrement que tu passes le GCSE et le A-level, mais au vu de tes notes, cela ne sera pas un problème ! Je suis sûr que tu réussiras sans problème. Alors, tu es partant ?
- Oui, pas de souci.
- Parfait ! »
Et c’est comme ça qu’il se retrouva à passer les examens nécessaires haut-la-main – il avait vraiment révisé cette fois-ci, il ne manquerait plus qu’il rate et qu’il déçoive celui qui avait quand même accepté qu’il vive chez lui – son père avait payé l’année, bien évidemment, tout comme celle de sa demi-sœur. Ludwig ne savait vraiment pas quoi penser de la Hampton Academy – tout ce qu’il savait, c’est que là tout de suite, il lui faudrait vraiment une clope.
Vous et le forum
Comment avez-vous connu le forum ? Top-site ~
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Dernière édition par Ludwig König le Dim 18 Mar - 22:57, édité 2 fois